mercredi 30 décembre 2009

Chine ! Chine ! A la tienne !

Chine ! Chine ! A la tienne !
Un voyage en Chine : Anecdotes et impressions !

Bonjour à toutes et à tous

Cette année, je suis un peu fainéant de la plume, ou plutôt du clavier, pour l'écriture d'un texte sur mon voyage en Chine.
Et j'ai envie de faire un texte INTERACTIF !
Rassurez-vous je répondrai à vos questions et à vos mails et histoire de vous mettre à contribution, je compilerai les réponses et ça fera un texte.
Oualà !
La qualité des réponses, donc du texte, dépendra de la qualité des questions, ainsi vous serez impliqués au lieu de n'être que des lecteurs passifs et rêveurs.
Et ceux qui râleront ne râleront qu'après eux !
Peut-être en ferais-je un blog - sans blague ?
Ne culpabilisez pas, je corrigerai vos fautes d'orthographe ou d'abréviations SMSsiques.
Je vous indiquerai ou j'arrive afin d'inspirer vos questions et réflexions.
Et il y aura des photos !
Bye et bises, c'est selon !

MACAO
(Portugal ou pas ?)

Comme je suis déjà passé à Macao, reportez vous à mon voyage à travers la Sibérie, la Mongolie, la Chine, le nord du Laos et la Thaïlande que vous pourrez lire (ou relire pour les plus assidus) en version intégrale dans TRIP à l' AIR : http://voyageforum.com/v.f?post=793160
J’ai plus hanté les Casinos, ces monstres de luxe tape-à-l’œil. En curieux, pas en joueur. Je n’ai pas ce défaut même si un petit million de $ m’aurait bien fait plaisir et m’aurait permis de vous offrir un joli petit voyage, en Thaïlande par exemple.
J’y ai fait aussi quelques belles et bonnes rencontres.

HONG KONG
(Chine ou pas Chine ?)

Michèle : Alors comme ça tu es à Hong Kong. Comment est ce? Animé ? Ecrasant ? Impressionnant ?.....Le village de pêcheurs doit être différent de ce qu'on voit sur les cartes postales. Après, c'est tout un périple avant la Chine; il faudrait que j'ai une carte quand je lis tes mails.
Ça donne envie de partir mais quitter ses pantoufles avec les frimas qui arrivent . . .

Le Japonais absent :
Finalement je ne suis pas allé au village de pêcheurs.
J'aime beaucoup mieux HK que la première fois : Lire : TRIP à l'AIR :
http://voyageforum.com/v.f?post=793160; car je suis dans 1 quartier populaire vachement sympa où j'ai sympathisé, justement avec des gens, notamment le staff du resto qui me sert de cantine dans le quartier.
Ben oui ! Je ne vais pas sympathiser avec des pharmaciennes : Je ne mets jamais les pieds dans leurs officines, tandis que les restos . . .
Hong Kong, comme beaucoup d'endroits en Chine, est animé, pas écrasant. La Chine toute entière est impressionnante : Distances entre les villes, gigantisme de ces villes, des tours ici, à Schenzhen ou à Shanghaï et des monuments comme la Grande Muraille, la Citée Interdite de Pékin et même l’armée des 8 000 Soldats de Terre Cuite à Xi’An ou le palais d'été, la démolition des idées reçues sur les Chinois, la technologie, la puissance de travail des gens souvent payés à coup de lance pierre, (et encore, quand il y a un lance pierre), etc. . .

Je me suis senti écrasé, ‘’entouré par la foule’’ en arrivant à la gare de Pékin lors de mon arrivée par le TransSibérien. Tellement de monde ! A la gare de Guangzhou, presque autant de monde, mais j’avais déjà pris mes marques.

A Hong Kong, il y a des quartiers à touristes friqués où j'étais la 1ère fois, malgré une Guest House miteuse dans Chungking Mension, des quartiers de Business avec un pourcentage de tours au mètre carré impressionnant. - tu verras les photos - et des quartiers populaires comme celui où se trouve, conseillée par Domi, Joy Guest House ( http://www.joyguesthouse.com/fr_index.html), avec marchés (légumes, vêtements, électronique, électroménager 2eme main et tombé du camion - ce bizness semble aux mains des Pakistanais), des petits restos avec des Chinois vachement gentils - les femmes encore plus –
J'y ai fait de très belles rencontres et je suis frustré de ne pas rester plus longtemps –mais j’ai hâte de retourner en Chine - car elles ne peuvent pas vraiment s'approfondir. (Les relations, pas les femmes, bien sur !)
J'y ai rencontré des Chinois(es) bien sur mais aussi des Indonésiennes très sympas et des Philippinettes encore plus sympa, si c'est possible.
Elles sont très nombreuses à travailler ici à HK où les salaires semblent bons et où elles ont l'air d'être appréciées dans les restos ou les familles où elles sont souvent ‘‘gouvernantes’’.
En redescendant de Victoria Peak, le Mont Blanc local, je suis tombé sur une fête philippine et je serai bien tombé amoureux de la Reine de l'année dernière et je crois qu'elle aussi. J'y ai goûté de délicieux gâteaux de riz et des sourires à la pelle.
Ce qui m'empêche de rester plus longtemps, c'est la vie chère ici.
J'aime rester assez longtemps dans une ville pas pour visiter les musées, les temples, les monuments (un peu quand même) et les sites, mais surtout pour les rencontres et leur approfondissement (parfois du genre ‘’+ si affinité’’).
Il y a des cartes de la Chine et des villes où je passerai sur internet.

Prends vite ta retraite, Michèle, tes sandales, ton sac à dos et ton bâton de pèlerine . . . Ici, pas de frimas. Juste quelques orages, ô désespoir ! (Xi’an et Guilin vont bientôt me détromper à propos des frimas.)


Mireille : Ce qui m'a étonné à HK c'est le peu de gens qui parlent encore anglais, en dehors du quartier des affaires. Et le prix du métro était rédhibitoire ! Vu un reportage ces jours sur les gens qui vivent sur le toit des tours dans un dénuement effrayant et dans un espace réduit et malsain.

Le secrétaire général du PC (Parti Coluchiste) : Les Hong Kongais parlent peu anglais. C’est vrai.
Dans ce quartier pourtant pas bizness et tourisme, je trouve qu'il y en a pas mal quand même qui s’y sont mis.
Mais viens ici à Shenzhen et ils ne savent même pas qu'on peut parler anglais. Pourtant c'est une ville d'affaires aussi.
La Chine, c'est quelque chose au point de vue Langue. Et langues . . .
La plus utilisée est le mandarin, mais il existe aussi le cantonnier et le shanghaïen sans parler des dialectes extrêmement nombreux. Il y a, par exemple, le Dongba, la langue sacrée des Naxis (prononcer nahis) du Yunnan, qui s’écrit en Hiéroglyphes.
A la télé, les films et émissions sont sous titrés en Mandarin car les idéogrammes sont tous les même. Seuls la prononciation change.
Heureusement que la barrière de la langue n'est - pour moi - qu'une vue de l'esprit. Je viens d'étonner Rémy, un artiste peintre français avec qui nous avons pris quelques soupers. Je fais un joyeux mélange de français, de thaï, d'anglais et d’italien, donc de gestes, et le gens ''comprennent'', surtout au resto, d'ailleurs mais elles sont plutôt douées et mieux, je comprends ce qu’elles répondent en chinois ou au moins je fais semblant.
Je m’améliore en langage des gestes et mon séjour de 34 ans à la frontière italienne m’a beaucoup servi.
La barrière de la langue, vous dites . . .
Oh ! On ne pérore pas sur l'influence des courants marins sur la gestation des girafes du Kénia (Il y a plein de Kénians ici à HK et j'y ai même croisé une Kéniane à la laiterie abondante et fort bien étalagée, qui parlait un peu anglais : Surtout les nombres pairs décroissants, multiples de cent, en partant de mille.)
Tu sais Mireille, toi qui a déjà pas mal trainé tes mocassins dans de nombreux pays du monde, que plus il y a des gens très riches, plus il y a des gens très pauvres.
On nous fait croire qu'il y a une guerre économique entre les pays d’Asie, du Moyen Orient ou d'Occident ou que sais-je. La véritable guerre économique est entre les très riches comme les ‘’7’’ Groupe Bilderberg – pas les troisièmes couteaux aux ordres, qu’ils invitent tous les ans pour nous faire croire qu’ils ont bonne conscience, mais les 7 du ‘’premier cercle’’ si je peux dire - et les très pauvres.
Lorsque, gamin je sévissais dans une école catho, l'évêché (au fond à droite!) nous faisait faire des quêtes pour la faim dans le monde (ou contre plutôt !) aux sorties de messes.
55 ans après il y a de plus en plus de gens qui crèvent de faim car on crève de faim, on n'en meurt pas !
On est capable d’aller dans la lune, d’aller tutoyer les planètes et on ne peut pas régler ce problème, on n’est pas capable de nourrir tout le monde correctement . . ..
A qui fait-on croire ça ?
On ne veut pas !
Tout simplement !
Et les écarts se creusent de plus en plus, non seulement entre les pays du Nord et ceux du Sud, mais dans aussi dans tous chaque pays, pauvre ou riche.
On a un peu l’air con quand même ! Nous l’humanité, je veux dire !
Tu as raison, Mireille le métro est cher ici, mais moins que je pensais, et avec une carte ''Octopus'' comme j'ai pris, ça se voit moins. Et c'est tellement pratique.

Shenzhen
Le pays des sweat shops


Mireille : Que vas tu faire à Shenzhen, au milieu des usines ?

Le Marco Polo des temps modernes :
C’est une ville proche de HK où je vais prendre un train pour Xi’An et les chambres étaient moins chères ici qu'à Canton en raison de la foire de Guhangzhou.
Ou inversement !
Et je vais jeter 1 coup d'œil sur la ville

Plutôt des centres commerciaux et des boutiques que des usines, enfin dans le centre ville. Surement la plus grosse densité de centre commerciaux et de boutiques dans le centre ville. Surement aussi la plus grosse densité de belles Chinoises, de Mc Do et de Kentucky Fried Chicken

Les usines sont des ''sweat shops'' (Lire ''No Logo'' de Naomie KLEIN qui existe maintenant en édition de poche) dans la périphérie car c'est une Zone Franche Internationale (ZFI) où les lois sociales de la Chine, pourtant réduites à la portion congrue, ne s'appliquent même pas !
Par exemple, il y a une usine dans le coin qui travaille pour Nike, 50 000 ouvrier(e)s, la population de Bourg en Bresse qui bosse dans la même usine.
Pour payer la publicité de Nike d’une année, il faudrait les salaires des 50 000 ouvriers pendant 19 ans !
Vous vous rendez compte ?
N’est ce pas un tantinet disproportionné ?
Donc beaucoup de centres commerciaux, disais-je, et des vêtements de grandes marques à des prix imbattables !

Je suis dans 1 super hôtel de 21 étages avec une room de ministre sarkosyste pour 18 €/nuit, des fauteuils de tous les côtés, un bureau avec sous-mains, une télé par câble, une connexion internet, un éventaire de préservatifs et de sachets de thé (je vais faire gaffe de ne pas confondre), etc. . .
Il me faut presque 1 vélo pour aller aux WC, pourtant à l’intérieur de la chambre.
Mais franchement, je préfère une bonne petite Guest House familiale, tellement moins impersonnelle comme j'en connais des tas en Asie.

Jean Luc : On va essayer ! (de poser des questions.)

Le voyageur impénitent: Oh ! Je te connais, tu va bien trouver quelques questions pertinentes et impertinentes, du genre de celles des chinois en short. Il m’avait demandé s’il y avait des Chinois en short !

Xi’An

Mireille : Eh oui, à Xi An, les taxis ont l'habitude de voir des touristes occidentaux et par conséquent la mauvaise habitude de ne pas mettre le compteur ! Les hôtels qui ont tous le même nom ne sont sûrement pas tous dans la même catégorie, si?

Le grand voyageur (1,82 m) : Ben non ! Le premier Xi’An Hotel où m'a laissé la première fripouille taxi était au moins *********NN. Encore plus luxueux que celui de Schenzhen. En fait, ils n’ont pas le même nom en chinois. Je commençais à me sentir super riche, genre un des sept du Groupe Bilderberg par exemple, et prêt moi aussi, comme eux, à vouloir instaurer un NWO (Nouvel Ordre Mondial)
Alors moi, avec mes sandales, VIP au milieu des biznessmans, des dignitaires du parti, des top models, des bourgeoises, des call girls et des mafiosi . . . Non Mireille, Je ne suis pas un mafioso incognito, tu pense en sandales !

Irène : Et n’oublie pas de bien compter avec tes doigts en chinois car si tu veux une seule bière et que tu montres comme chez nous le pouce…..tu en auras 6. On arrive à les boire mais c'est un peu plus long
Moi c’est bises.

L'Asiatic, toc :
Je sais bien, mais une jolie professeur m'a appris les vrais chiffres en mandarin.
C’est compliqué leur façon de compter sur leur doigts, tellement différente de la notre qui, pour nous, semble logique.
Bon j'ai encore un peu de mal à les mémoriser, mais ca vient !
1 Yi - 2 Ha - 3 San - 4 Se - 5 Wu - 6 Liu - 7 Tchi - 8 Pa – 9 Tchio - 10 Cheu - 11 Cheu Yi - 20 Ha Cheu - et ainsi de suite !
Bises alors !
Miracle : Je viens de trouver une carte de Xi’An écrite un peu en anglais - enfin quelques rues – Mais comme les plaques sont absentes ou écrites en Chinois . . .
Vraiment peu de chinois parlent anglais.
Ce soir je suis allé manger des ‘’ Nouilles qui traversent le pont’’ dans un resto qui avait une carte en chinois et en anglais. Je subodorais au moins une serveuse anglophone, émule de notre Mireille nationale. Ben Non ! Que nenni !
Rassurez-vous, j’ai réussi à manger. Et à bien manger !
Mon nouveau Xi’An Hotel est dans une grande avenue, vachement commerçante, à côté de la Tour de la Cloche. Non ! Ginette, je ne parle pas de toi !
La rue juste derrière est un quartier Hui, musulman, avec des restos sympas.

Irène : Bravo Fernand !....Te voila à l’abri des 6 bières…. mais fais attention au jolies chinoises. As-tu aussi appris le nécessaire sur ce sujet ? Ne compile pas mes remarques c’est perso ! Je t’en ferai des générales et publiables.
Moi cé bises

Le baguenaudeur :
Je pense que je maîtriserai plus facilement la Chinoise, fût elle jolie, que le Chinois avec ses dizaines de milliers d’idéogramme. D’ailleurs aussi souvent que je pourrais, je prendrai des cours (de chinoise, je veux dire).
Dommage pour tes remarques qui ne manquent pas de sel, comme on dit à Guérande.

Irène : Bon tu peux !
Je mettrai un couvercle sur mon égo !
Une réflexion : la première fois que j’ai mis le pied sur le sol chinois, à Shanghai, c’était 2 jours avant le 11 septembre… et comme je ne comprenais rien j’ai d’abord cru que c’était une pub pour un film !...D’autant que les Chinois ne montraient pas d’émotion particulière…
Après j’ai compris qu’il y avait d’un côté la Chine et de l’autre le reste du monde !...
Et comme ils aiment bien rigoler ils me montraient du doigt la télé dans les rues en se marrant…ou alors c’était des rictus !
Tchaô.

‘’Moi mes souliers m’ont porté. . . ‘’ (Mes sandales, en fait) :
Merci de ton ‘’ Bon à publier !’’
J’ai parfois l’impression qu’ils ne se rendent pas toujours compte qu’il y a un monde en dehors de la Chine. En tout cas certains me dévisagent vraiment comme un extra terrestre.

Je pense que les dirigeants du pays et des grosses banques et entreprises – il doit bien y avoir aussi en Chine une sorte de Groupe Bilderberg qui veut imposer son Nouvel Ordre Mondial - qui sont quand même très impérialistes, se disaient peut-être : « 1 à 0, balle au centre ! »
Ce qui n’était pas forcément vrai (Lire à ce sujet ‘’ La stratégie du Chaos’’ de Naomie Klein – On va croire que je touche, c’est la 2ème foi que fait de la pub pur un de ses bouquins.)

Mais la grande masse des Chinois ne se pose, à mon avis, pas autant de questions. Tu sais, ils sont comme nous, ils doivent vivre ou survivre, manger, travailler, aller à la selle, s’en sortir, aimer, détester, essayer de ne pas trop se faire manipuler par leurs télés à la solde du PC et probablement des grands groupes industriels et financiers. Ils sont le centre de leur famille, de leurs collègues, de leur quartier, de leur cercle d’amis, le centre de leur monde.
Et ici, il y a 1 300 000 000 de centres du monde.
Le temps que j’écrive cette page, ils sont 1 000 000 de plus !
Ceux et celles avec qui je peux échanger un peu plus que des ‘’hello’’ me semblent plutôt xénophiles.
Plusieurs personnes parlant anglais sont venu spontanément discuter avec moi. « I am happy to meet you ! »
Peut-être à cause de mon charme, car c’était en majorité des filles.
Mais il y a bien d’un côté la Chine et de l’autre le reste du monde. C’est indéniable. Et elle est en train de s’allier, au sein de l’ASEAN, avec l’Asie du Sud Est qu’elle a déjà commencé à grignoter sérieusement et avec l’Inde.
Et à la vitesse dont les chinois achètent les boutiques à Paris et envahissent l’Afrique (300 000 000 programmé – Oui ! Je ne déconne pas ! Trois cent millions ), il y aura bientôt la Chine et quelques places moins chinoisées. J’espère simplement qu’ils continueront à payer les retraites.

Annick : Bon voyage ! A bientôt !

Le fugueur de Sakoland : Ca ne ressemble pas trop à des questions, mais bon . . .
Merci de tes vœux ! Et à bientôt ! Ca dépend de ce qu’on appelle bientôt ! Je rentre en Europe le 24 Avril 2010.

Yolande : Ouah Fernand ! Je suis trop envieuse !
Je suis pour un blog !
Allez remets toi au travail, on a besoin de tes témoignages ! Je suis à Paris pour 2 semaines, je me sens un peu perdue mais tout va bien.
J'attends avec impatience ce que tu as à nous dire !
Des questions ?
Comment trouves-tu les chinois ?
Sont-ils humains ou justes des membres d'une société? Arrives-tu à communiquer ?
Sont-ils méfiants?
Comment est le climat là ou tu es ?
Comment est la pauvreté ? Supportable?
Combien de temps vas-tu rester là-bas?
Allez vas-y raconte!
Plein de tendresse !

L’homme qui a mal aux genoux, poux, bijoux, hiboux, cailloux, à force d’arpenter les rues des villes :
Merci pour la tendresse !
Si tu es à Paris pour chercher du boulot, demande au fiston Sarko, il a des plans.
Ben en voila des questions ! Et des bonnes en plus, des compliquées.
Un Blog ! Il faudra que je me penche sur la question !
Mais c’est sur que ça serait pratique, ne serait-ce que pur y glisser des photos.
Rassure-toi, j’ai déjà commencé à me mettre au travail. J’en suis déjà à la page ‘’18’’. Mais en fait ce n’est pas un travail. D’après l’expérience que j’en ai (3 semaines dans une bonneterie en gros à faire des cartons de petites culottes et de sous-tifs + 34 ans à la SNCF où, parodiant Daniel PENAC, ‘’J’étais très bien payé pour ce que je faisais mais très mal payé pour ce que je m’y emmerdais’’) le travail c’est plutôt quelque chose que je n’aime pas faire.
Or ! J’adore partager avec vous ces merveilleux moments de ce voyage.
Comment je trouve les Chinois ? Vaste question ! Tellement différents de nous. Par leur culture, leur mode de vie, le poids de leur passé, le poids de leur Parti Communiste, toujours aussi Parti, mais certainement plus du tout communiste, le poids de leurs traditions, le poids de leurs religions et de leurs philosophies, leur force de travail. J’en passe et des meilleurs !
A première vue, comme ça, il y a ceux qui font la gueule, genre méchants des films de Jackie Chan et Bruce Lee, ceux qui sourient toujours, ceux et celles qui répondent à mes sourires, ceux pour qui j’ai l’air transparent(Aurais-je maigri autant que cela ?), ceux qui me regardent avec curiosité franchement, ceux qui me regardent avec curiosité en prenant l’air du mec ‘’mine de rien, à la sournoise ou à la dérobée’’, ceux – et ils sont nombreux - qui me disent ‘’hello !’’ en me croisant mais qui sont incapables de sortir un autre mot anglais, ceux qui se marrent en me désignant à leur copains (T’as vu, un étranger . . . ), ceux que mes sandales rendent perplexes, ceux qui ont l’air un peu benêt, ceux qui ont l’air vachement instruits mais qui ne parlent pas plus ’anglais que les autres, ceux qui ont l’air dégourdi, ceux qui me klaxonnent sur leur scooters électriques ou leurs vélos électriques., ceux qui avec des gilets jaunes et des casquettes de flics sifflent comme des rossignols en colère pour faire traverser les gens, etc . . .
Tu vois il y a une belle panoplie !
Ps mal de vélos, ici à Xi’An dont certain avec remorque intégrée.
Les scooters électriques et les vélos électriques. Ils feraient mieux de nous en exporter plutôt que de nous envoyer les m . . . qu’ils nous copient ou qu’on leur fait fabriquer. Ca, c’est balaise ! Mais c’est dangereux pour un piéton tel que moi : je ne les entends pas arriver et l’éclairage doit pomper pas mal la batterie, donc ils roulent sans lumière dés la tombée de la nuit.
Faut faire gaffe !
Je pense que je préférerais conduire à Bangkok, pour ceux qui connaissent, qu’à Xi’An.
Ici ca part dans tout les sens, ça débouche de partout, ça s’infiltre, ça double, ça s’arrête, ça se gare, ça se dégare sans prévenir. Et surtout ça klaxonne, ça klaxonne encore et encore. Les vélos/camions qui n’ont pas de sonnette font frapper leur frein à main pour faire du bruit et prévenir les piétons.
Bref un beau bordel !
Les chinois avec j’ai discuté ne sont pas particulièrement méfiants. Mais par deux fois, ici à Xi’An, des filles se sont écarté de mon passage, l’air effrayées en criant et me montrant doigt. Pourtant ma braguette était fermée et je ne pense pas avoir l’air patibulaire.
Et je rappelle que les Chinois roulent à droite comme nous !
Bien sur, ils sont humains. (Voir la réponse à Irène, ci-dessus) ;
Le climat est bon. Je suis en chemise ou T-shirt, pantacourt et claquettes, Alors, tu vois. Pourtant, pour eux il doit faire froid, car plusieurs m’ont demandé si je n’avais pas fois aux pieds :
« Non ! Ni aux yeux, d’ailleurs ! »
Où je suis passé, la pauvreté n’est pas flagrante. Mais ce sont des villes prospères. Il y a quelques vieilles mendiantes très, mais alors très insistantes, surtout vis-à-vis de moi, un ‘’riche’’ étranger.
Tu parles !
Je pense être en Chine jusqu’à mi-Décembre, car je suis invité à passer le Happy New year dans le village de mes amis Maha et Joy, dans l’I-ssan, la région le long du MéKong.
Je suis arrivé à Xi’An le 24 Octobre après un voyage de 30 heures de train depuis Shenzhen. Après, je pense aller dans la région de Gulling plus au sud voir les rizières en terrasse, puis à Kummings dans le Yunang. Je ferai certainement l’impasse de Dali, Li-Jiang et Lu Gu Lake car il y fera froid.

Le lecteur du bout du monde (Il ne se contente pas d’y voyager, il lis aussi des chinoiseries) :

Je suis en train (Pour un cheminot, ce n’est pas banal !) de lire Le Disque de Jade la magnifique trilogie historico romanesque sur l’empereur Qin Shi Huangdi (Qinshiguangdi dans les romans) de José Frèches. Si vous n’avez pas lu Le disque de Jade (1 - Les chevaux célestes – 2 – Poisson d’Or – 3- Les iles immortelles), franchement je vous conseille de vous les procurer. Bien écrit et vivant, cette saga vous intéressera. Merci Jean Luc qui me l’a conseillé. Je viens de terminer le 2ème tome et je n’aurais pas besoin de lire le «3ème qui pourtant doit m’attendre à la librairie de l’Alliance Française à Bangkok, (Ca m’étonnerait que quelqu’un achète seulement le seul ‘’3’’ qui restait) car maintenant après avoir visité le Musée des Terracotta Warriors, l’Armée de Terre Cuite, je connais la fin. 8000 Soldats grandeur nature qui se cachaient sous terre jusqu’en 1974 avec leurs armes encore aiguisées, et des chevaux et leurs carrioles en bronze.
Je n’ai qu’un (Qin ! – En fait ça se prononce Chin) mot ! IMPRESSIONNANT !
Je ne sais que penser. Etait ce bien d’avoir enterré ces soldats de terre cuite. Ca a l’air d’un progrès, comme ça, à première vue car auparavant les rois se faisaient enterrer avec leur famille, leur valetaille et leur armée VIVANTE. D’un autre côté ça faisait moins de militaires à entretenir
A voire ce site archéologique, on se rend compte que les Chinois ont quand même de curieuses fouilles. Et si vous traduisez la contrepèterie vous comprenez aussi l’accroissement exponentiel de leur population.

Brige : Et toi, c'est ton premier passage en chine? Mon plus jeune fils y a passé 3 mois l'an dernier pour un stage à l'ambassade de France à Pékin. C'était juste avant les JO et il disait que c'était de la folie au niveau des constructions... Il s'est aussi fait piquer son ordi tout neuf, enfin disons que le chauffeur de taxi a oublié de lui donner avec ses valises en arrivant à l'aéroport; mais il en a rapporté de belles photos.
Questions de base: tu y es depuis quand? Pour combien de temps? Avec ou sans ta fiancée? Tu parles d'hôtel, pas de guest house?

J’ai les noms de ceux qui ne suivent pas ! J’y suis déjà venu en arrivant par le TransSibérien voir : TRIP à l' AIR : http://voyageforum.com/v.f?post=793160
Pour les questions de base, voir plus haut. Je n’ai plus de fiancée, je suis en jachère !
Il y a des hôtels. Des Guet Houses à certains endroits seulement : Joy Guest House à Hong Kong et dans le Yunnan (Kunmings, Dali, Li – Jiang) Sinon des hôtels souvent vastes et luxueux ?
Le Xi’An Hotel où je suis est assez cher, mais j’ai réservé par une centrale de réservation (C Trip) qui pratique de grosses réductions et j’ai une chambre dont la fenêtre est presque borgne. Comme j’y passe peu de temps ce n’est pas très grave et je préfère ça à un lit dans un dortoir dans une IH.

Jean Paul, la main verte : S'il te plait, arrêtes de nous faire rêver ! Et puis non, n'arrêtes pas, c'est trop bien et tu nous permets de parfaire nos connaissances < il y a du boulot, elles sont si infimes ! >
Alors, continues ton chemin * de fer * puisque tu as laissé l'armée *de terre cuite* et si tu n'es pas rat, racontes nous la suite.
Mais comme tu es sûrement rat :
LE RAT CONTE LA SUITE . . . Bon vent !

Le Rat mâtiné de Poisson :
Gagné ! Bravo pour le jeu de mot Je suis ‘’rat’’ d’où la numérotation des ‘’chats pitres’’ et ta typologie est assez juste.
Contrairement aux poissons chats, je suis un poisson rat. C’est vrai que je sors des sentiers battus, par contre ce n’est pas la foule que je déteste, mais les troupeaux !
Je sais me montrer charmeur et séduire les autres : Si c’était vrai, j’aurais déjà fait beaucoup de conquêtes chinoises, alors que je ne peux pas encore mettre le pluriel.
J’espère que ce texte où je partage mon voyage avec vous vous portera bonheur. Ou au moins qu’il vous permettra de rêver, comme toi Jean Paul, ou vous donnera envie de voyager.

Irène : Tudieu ! Si tu voyais comment nous arrivent tes écrits !!! Y a plein de brouillage, faut être à jeun pour lire ça, Ca se bouscule les lettres contre les lettre. Enfin j’y arrive mais n’abuse pas de cette complication.

Le justificateur du bout du monde :
Hier soir, le cyber shop était dans le noir : Plus d’électricité et j’ai du aller chez un chinois qui a bien voulu m’accueillir dans son bureau. Je croyais que c’était un tout petit cyber shop (2 ordis !), en fait c’était son bureau. Il a bien essayé de discuter mais il ne parlait pas un mot d’anglais alors . . . N’empêche, c’était vachement sympa. Par contre son ordi était bien zarbi et se mettait au chinois à tord et à travers. Alors : Sorry !
Aujourd’hui WiFi au ‘’Starbuck café’’ : Le café 20 Yuans soit 2€ alors que à midi j’ai mangé une soupe que je n’ai pas réussi à terminer tant elle était copieuse pour 8 Yuans soit moins d’1 €. Tu vois si je vous gâte !
J’y retourne pour essayer de bloguer !

Le voyageur gourmand :

Xi’An est une ville busy. Mais c’est un peu un pléonasme en Chine.
De très beaux monuments, La tour de la Cloche, la Tour du Tambour, la pagode des Oies Sauvages, la Grande Mosquée.. Même les centres commerciaux ne sont pas des parallélépipèdes de béton, mais construits comme des pagodes ou comme un blockhaus pour l’un d’entre eux.
Tout autour de la Grande Mosquée il y a aussi un quartier musulman peuplé par les Huis, une ethnie venue du Turkménistan, du Boukhistan et d’Azerbaïdjan, par la route de la soie.
Xi’An était le point de départ de la Route de la Soie. Ou le point d’arrivée, ça dépend de quel côté on allait.
Ces Huis ne ressemblent pas trop à des chinois. Un peu quand même car bien entendu ils se sont metissés.
Leur cuisine est différente de celle des Chinois. La semoule et des pâtes différentes ont remplacé les nouilles traditionnelles chinoises. Il y a des nouilles noires translucides – probablement de sorgho ou de blé noir - fermes, plates ou de section carrée et des sortes de tagliatelles, fermes elles aussi râpeuses comme la langue des chats.
Ce soir j’y ai mangé des brochettes de mouton, de bœuf et de viande blanche, saupoudrées de cumin et de piment ainsi qu’une galette de pain tartinée d’huile, de cumin et de piment et repassée au BBQ : Un régal
Lors de mon dernier voyage, je n’avais pas apprécié outre mesure la cuisine chinoise, à part quelques très bonnes spécialités cantonaises, des quantités de raviolis fourrés de toutes sortes de choses (Oignon, légumes, œuf, viandes diverses et variées, de poissons et crustacés), et, bien sur, le fameux canard laqué de Pékin avec se crêpes ?
Oh ! Bien sur les normes de Bruxelles ne sont pas toutes respectées (et à mon avis, en Asie, ce n’est pas demain la veille) mais les ingrédients ont du goût.
Cette année, je me régale, surtout ici a Xi’An : Merci les Huis !
‘’J’entr’ouvre l’hui et je vois clairement huit Huis dégustant des huitres’’

Yolande : Ouah la la !
Tu nous mets la pression !
Alors c'est quoi le truc le plus dégueu que t'as vu jusque là en chine ?
Les chinoises ont-elles de petits seins ?
Vas-tu faire un stage au temple de Shao Lin?
Merde je ne vais pas gagner le prix de la question qui te fait rire !

Mao, c’et pas Moa :
Là ! Yolande, tu marques des points !
Faut dire que c’est facile. Vous n’êtes que quatre ou cinq à vous impliquer dans ce ‘’jeu’’, et il me semble que tu es la plus espiègle.
Je n’ai encore rien vu de vraiment dégueu.
Un morceau de saucisse fumée qui était en réalité du serpent - des mendiantes (pas tellement, en fait), mais bien collantes - des estropiés mendiants - des petits enfants, encore bébés, même dont le petit pantalon n’est pas cousu de la braguette jusqu’au milieu du cul. Comme ils ne portent pas de slip, c’est pratique. Leur mère les accroupit, la fente s’entrouvre et le chérubin fait son petit pissou sur le trottoir au milieu des gens qui passent, quand ce n’est pas un gros caca Les gens n’y font même pas attention. J’espère que le fait d’avoir évoqué cette particularité vestimentaire n’incitera pas les pédophiles notoires et autres neveux de présidents à rappliquer en Chine .
Des gens qui crachent ? Ils crachent encore plus en Birmanie, et du jus rouge de béthel .
Des gens qui au resto jettent leurs reliefs par terre ? Plus rare que lors de mon prmier voyage. Des gens qui plongent les mains dans les poubelles publiques pour récupérer bouteilles plastiques et canettes ? Il en a dans toute l’Asie et tu en as certainement vu au Cambodge qui participent ainsi au recyclage.
Non rien de vraiment dégeu.

Tu t’intéresse aux seins des Chinoises, toi ? Tu n’es pas en train de virer ta cuti, comme on dit pour les mecs ? Où alors tu veux te rassurer ?
Rassure-toi, sur ce plan là, tu n’es pas concurrencée. Il est rare d’avoir à s’exclamer : « Oh ! Ma mère, quelle paire ! » Elles n’ont pas la laiterie exubérante Mais il y a des exceptions, avec des seins comparables à la moyenne de ceux des françaises. Je risque d’être frustré, moi qui ai des grandes mains. En tout cas, elles ont des belles jambes.

Le temple de Shao Lin, j’en rêve, mais je crois qu’ils m’enverraient plutôt direct au Japon dans une école de Sumos. C’est devenu un super Bizness : Il y a plusieurs écoles et des milliers de gamins chinois suivent cet enseignement.

Jean Luc : Quelle est la différence entre Hk et la Chine et les Chinois de HK et les autres ?

Le fugueur de Sarkoland : Oh ! Pas facile cette question. Si tu es parachuté dans certains quartiers de HK, de Shanghaï, de Shenzhen ou de Guangzhou, à mon avis tu ne fais pas vraiment la différence. Des immenses tours, des centres commerciaux, des immenses hôtels, mais aussi des marchés et une quantité de restos de toute sorte.
Les Chinois semblent les même, peut être globalement plus riches à HK, mais rien de vraiment flagrant. Et relis le passage de Mireille ci-dessus, il y a aussi beaucoup de très pauvres. La vie à HK est plus chère. Il y a peut-être plus de boutiques de luxe, mais.
Ils parlent un peu plus anglais à HK. Dans l’hôtel où je suis, ici à Xi’An, qui se vante d’être de classe internationale, il y a une seule fille à la réception qui parle un anglais correct et comme elle travaille 1 jour sur 3 (24 H de suite), j’ai du attendre cet après midi pour lui dire que je restai 2 nuits de plus.
J’ai essayé, aujourd’hui de faire un blog pour vous abreuver de mon équipée, mais impossible d’aller sur Blogger, le service blogs de Google car ça sera plus facile pour vous montrer mes photos. J’ai essayé ce matin et ce soir. Idem pour d’autres blogs.
Alors censure ?
J’essaierai demain d’aller au Starbuck Café WiFi, mais ça me fait râler d’y payer un café (20 ou 22 Y) plus cher que mon repas de ce soir (17 Y) pourtant délicieux et copieux.
Le jongle avec le deux claviers : QWERTY dans la cyber shop et AZERTY, ici sur mon ‘’’netbook’’, c’est ainsi qu’on appelle les petits ordinateurs portables.
Ben ! Ouais ! Faut suivre !
Donc, SVP, soyez indulgents pour les fautes.
Cet après midi, j’ai visité un temple taoïste en bois entre le quartier musulman et la Tour du Tambour. Chénghuàng Miào (Le temple du dieu de la Ville) plutôt vieux, début de la dynastie Qing (1644 1911). Donc à vue de nez, je dirais 1652, un mardi.
Les charpentes sont impressionnantes et compliquées. C’est avec ce genre d’enchevêtrement de poutres - vous verrez les photos - qu’on se rend compte du savoir faire et de la philanthropie des ouvriers charpentiers. (Ca m’aurait ennuyé de la louper, celle-ci et j’aurai même l’occasion de vous la reservir).
Dans les rues jouxtant la Grande Mosquée, je constate que les marchandes de colifichets, bondieuseries, soldatesques en fausse imitation de simili terracotta warriors et autres bimbeloteries pour touristes en quête de souvenirs clinquants sont des descendantes du Grand Kaskouï. Il a essaimé jusqu’ici, le bougre.

.o0O0o.

Deuxième Chat Pitre



Le Terra Cotta Mariole ! :
Ca y est j’ai effectué la première livraison de mes œuvres chinoises
Je tâcherai de ‘bloger’’ dés que possible.
En faisant ‘’répondre’’ j’aurais vos questions et elles resteront classées dans ce que Gmail appelle la discussion.
Ce matin j’ai assisté à l’arrestation d’un jeune ‘’électroscooteriste’’ par des policiers musclés
Surtout un.
L’archétype du ‘’ gros con de flic’’. Le gamin essayait de discuter, mais l’autre ne voulait pas l’entendre, n’écoutait même pas ses collègues qui prenaient sa défense. Le p’tit jeune avait du passer au rouge, comme de nombreux motocyclistes ici.
Ah ! Je vous jure !
En fait je crois que j’ai compris le motif de l’intervention des pandores.
Lorsque le feu passe au rouge, les gens de la file de droite qui tournent à droite ne s’arrêtent pas.
J’ai déjà remarqué que les policiers essaient tant bien que mal de faire respecter ce feu rouge par tout le monde.
Et ce pauvre gamin, qui a fait ce que tout le monde fait en Chine et ce qu’il a toujours fait, à servi de bouc émissaire à ce cowboy qui avait du passer une nuit pas assez câline à son goût ou qui avant de prendre son service au carrefour s’était ramassé un bonne ‘’ramonnée’’ par son chef..
Il y en qui sont forts lorsqu’ils ont un uniforme, face à des gamins gringalets.

Ca y est j’ai acheté mon billet pour Guilin où je pars demain 2 Novembre.
26 h de train.
Une paille.
Il faudrait bien qu’ils songent à acheter des TGV, quand même avec de telles distances. Ensuite j’irai ‘’booker’’ une chambre sur Internet. J’ai déjà vu qu’à Guilin les tarifs des hôtels étaient plus raisonnables.

Mireille :
Je n'apprécie pas Noami Campbell autant que toi et pourtant et vertueusement (une fois n'est pas coutume!) je l'ai écoutée pendant presque une heure chez Mermet, et elle m'a bien fait cirser. Un vrai discours de secte. Enfin pendant qu'elle est à la mode dans un certain milieu, autant qu'elle en profite avant de chuter lourdement du piédestal sur lequel elle est pour le moment dans les cercles altermondialistes.
Moi, je n'aime pas hurler avec les loups.
J'ai de bons souvenirs de Xi’An et j'y avais même trouvé de belles peintures sur soie, des fleurs délicates, à l'école des Beaux Arts.
Et à Kunming, si tu le trouves, au marché au fond d'un magasin de meubles, il y a un petit musée des minorités bien intéressants et sans prétention. J'avais mis plus de deux heures à le trouver et personne ne semblait savoir de quoi je parlais. Je l'ai donc eu pour moi toute seule. Un privilège.
Bonne route et bons raviolis au petit déjeuner. Comment tu fais pour caser tes fesses (non, je veux pas dire qu'elles sont grosses!) sur les tout petits tabourets en plastique du marché?

Gros cul cherche large tabouret :
Il n'y en a pas tellement des loups altermondialistes, malheureusement.
D’ailleurs moi, je te parlais de Naomie KLEIN !
Je n'ai lu que ‘’No logo’’ et je le trouve bien documenté, révoltant et à l’époque, j'avais pu vérifier quelques chiffres et éléments qu’elle donne.
On peu certes être d'accord avec cette politique des marques, des multinationales, du fric à tout prix et à n’importe quel prix qu'elle dénonce ou souhaiter une société juste un peu plus humaine.
On a vu ce qu’avait donné le communisme.
On voit maintenant ce que donne le libéralisme qui est un capitalisme dans lequel le suffixe ‘’isme’’ montre juste que la liberté, est surtout pour l’oligarchie dirigeante.
Le socialisme est moribond.
L’altermondialiste essaie au moins de rechercher des voies nouvelles.
Mais tu as certainement des idées d’une autre solution.
N’hésite pas à nous en faire part.
J'aime bien Xi'An surtout les quartiers musulmans,
la preuve, j'y reste 2 jours de plus.

Oui, tu m'avais déjà parlé de ce musée à Kunming, mais je ne l'avais pas trouvé
Il faudra que je fasse écrire le nom en chinois.
Si ! Si ! Mireille, j’ai de grosses fesses. Je le sais, je les porte et je les assume. Mais lorsqu’il s’agit de manger je trouve toujours un moyen de les caser.
Ce soir j’ai mangé une drôle de salade : tranches de ce genre de navets dont les rondelles ressemblent à des roues de char et des dominos d’une gelée, genre gelée de ‘’civier’’ (fromage de tête pour les non bressans), saupoudrés de petites rondelles de piment et de cacahuètes concassés tout ça vinaigré.
Pas mauvais, mais je n’en commanderai pas pour mon mariage. Heureusement qu’une quinzaine de toutes petites brochettes d’agneau m’a aidé à la faire passer.

A deux jour de mon départ, j’ai rencontré des étudiantes qui m’ont fait visiter leur ‘’Xian Université d’Architecture et de Technologie’’. L’une d’elle parlait vraiment bien anglais et on a bien pu discuter, Elle, c’est informatique.

J’avais déjà été pickpocketé à Oulan Bator et à Guangzhou dans le métro.
La leçon a porté ses fruits.
Depuis ce temps-là je porte une chaîne à mon portefeuille qui l’attache à ma ceinture.

Bien m’en à pris. Lorsque nous avons pris le Bus N° 5 pour aller à l’université, dans la bousculade, quelqu’un a essayé de me le tirer. Heureusement la chaîne a résisté.
Mais j’ai compris un truc, je vais devoir, améliorer le système.
Par exemple mettre un piège à loup dans ma poche
Ou prendre un portefeuille qui se ferme par 1 bouton pression ou un scratch, car le mien s’est quand même ouvert.
Ou fermer ma poche par un petit scratch.
En Chine (ailleurs aussi) faire gaffe lorsqu’il y a une foule compacte, un groupe de gens bruyants criant ou gesticulant (pour attirer l’attention sur eux pendant qu’un complice pickpockette) ou un attroupement : Métro et bus bondés, marchés, entrée de sites sont des lieux privilégiés.
Il y a un ou deux ans, une bande de pickpockets a été arrêtée à Jatu Jak, l’immense week-end market de Bangkok. C’étaient des italiens !
Vu la Donglu pagoda et son spectacle de jets d’eau : Sympa ! Assez beau le soir avec les lumières !
Après j’ai perdu mes guides.
Faut dire qu’il y avait pas mal de monde.
Comme je suis absent de Peronnas en ce jour de Toussaint, je suis allé faire bruler des gros bâtons d’encens au vieux Temple Taoïste pour la mémoire de mes parents, de mon frère, des morts de ma famille et pour quelques amis qui commencent à passer de l‘autre côté de la montagne (va falloir commencer à s’accrocher) ou leur parents,
Va falloir commencer à se cramponner.

Mireille :
Même en montrant un plan en chinois, les gens n'avaient pas l'air d'être au courant de ce musée dans une autre partie de la ville. Vas-tu jusqu'à la forêt de pierre ou tu y es déjà allé?
Je ne suis pas d'accord avec une société ou tout est basé sur le fric, mais je ne suis pas non plus convaincue par sa vulgate altermondialiste. Il faut hélas du fric pour payer les écoles, les médecins, et les retraités ! Et je ne crois pas que l'argent soit toujours sale.
Bonne balade chez les Huis !

Le marcheur en formes :
Pourtant notre société actuelle est bien basée sur le fric à tout prix et à n’importe quel prix. Tant pis si les pauvres crèvent !
Je ne pense pas non plus que l'argent soit toujours sale et je ne t’ai jamais prêté cette pensée. Et je sais qu'il faut du fric pour payer les écoles, les hôpitaux, les augmentations que s’octroie le Président de la Républiques et les repas à 5 000 € par tête de pipe qu’il offre, etc...
La question n'est pas là !
Mais franchement les écarts entre les TRES riches et les pauvres sont exagérés.
Et penses tu que ce sont les TRES riches avec la fraude et le bouclier fiscal qui payent les écoles et les hôpitaux ?
Les ENORMES profits des multinationales et des actionnaires sont scandaleux et NOUS devons réfléchir à une nouvelle société et, pour ce que j'en connais, l'alter mondialisme participe seulement à cette réflexion et propose des solutions à essayer.
Juste en France, dans les années 70 on trouvait que les écarts de salaires de 1 à 16 étaient exagérés. Maintenant ils sont de 1 à 250 et peut être même plus !
Faut pas pousser, quand même !
Je trouve normal que des gens qui ont fait des études, qui ont des responsabilités, qui prennent des risque en créant des entreprises gagnent plus et même beaucoup plus que des ouvriers et des employés, mais à ce point là : NON !
Mais bon ! Là, on s’éloigne de la Chine.
Quoique . . .
Je me balade bien chez les Huis (et même chez le Neufs) Ils sont vachement sympas et ont des plats originaux.
Ca ne m’étonne pas que tu aies du batailler pour trouver ce musée, même avec un plan en chinois.
Les Asiatique sont souvent fâchés avec les cartes (sauf les cartes à jouer) et les plans, et les Chinois connaissent peu les villes où ils habitent.
Avant-hier soir, j’ai rencontré ma professeur de chiffres du train. Elle habite à 5 minutes de mon hôtel et pourtant c’est elle qui a aiguillé le taxi vers un autre Xi’An Hôtel.
Je bagarre beaucoup plus qu’à Bangkok pour trouver le bon bus et j’en ai pris qui allaient en sens inverse : ‘’Quand tu vois la pancarte : Dunkerque = 3 Km, là, tu commence à te poser des questions.’’
J’avais traversé la forêt de Pierres en train lors de mon premier passage à Kunmings. Peut-être irai-je y faire un tour.

Rémy : Au fait, il y a combien de décalage horaire ??

Les yeux grand ouverts, le cœur aussi :
Maintenant que vous avez changé d'heure, il y a 7h entre ici et la France
Il est 9.45 ici et 2.45 à Peronnas. A peu près autant avec Servas.
Pendant que tu dors du sommeil du juste, moi je viens de finir le petit dej’.
Une grande tasse de thé vert et des sortes de matabas (crèpes indiennes, farcies aux œufs, au poulet ou aux légumes), ici elles sont farcies, l’une aux épinards et oignons printaniers, l’autre à la viande achée bien épicée. Ca réveille !
A Hong Kong, je mangeais des raviolis chinois avec une tasse de café.
Je m’adapte et j’ai déjà pris des choses tellement différentes au petit déjeuner.
En Asie, le petit dej’ n’est pas un repas avec des aliments spécifiques comme chez nous (Café, jus d’orange, thé ou chocolat ; croissants, toasts ou tartines ; beurre, Nutella ou confiture ; con flakes)
Ici, c’est un repas, un repas comme les autres. Souvent en Thaïlande, je me régale de Jok Mou, une soupe de riz avec des petites boulettes de porc haché, de la ciboulette et des filaments de gingembre.
Mais mon père me disait que lorsqu’il était jeune le petit dej’, c’était de la soupe ou des gaudes.
En voyageant, je me suis rendu compte que chez nous, nous étions assez coincés au point de vue bouffe. La viande, le poisson, la soupe, les nouilles et les légumes doivent être salés, pas sucrés.
Ce sont les desserts qui sont sucrés
Et on ne mélange pas la viande et le poisson.
Peu de plats sont sucrés / salés (Lapin aux pruneaux, canard aux pêches ou aux oranges, boudin aux pommes.). Ici il y a une cuillerée de sucre dans chaque plat et un sucrier sur la table pour le cas où tu voudrais sucrer ta soupe.
Le piment est monnaie courante.
Chez nous on n’aime pas trop les goûts amers et piquants : Les endives et les pamplemousses de mon enfance ont laissé leur amertume au vestiaire ; on ne mange presque plus de pissenlits et les chicorées amères ont déserté nos marchés ; la moutarde aux condiments remplace de plus en plus, la moutarde forte.
On fait les fanfarons parce que, contrairement aux Anglais qui d’ailleurs nous moquent, nous nous régalons d’escargots et de grenouilles.
En Asie, j’ai déjà mangé du serpent, des vers de bois, des sauterelles et des gros coléoptères, les mengdas.
Je n’en raffole pas !
J’ai refusé des scorpions ; il parait que c’est bon comme des crevettes. ‘’Im Léaw !’’ (Je suis plein ! Je n’ai plus faim !)
Mon fils Dominique à mangé du rat en Chine.
Et sur les marchés j’ai vu des choses qui vous hérisseraient. Grenouilles de rizières qui ressemblent très fort à des crapauds, tellement grosses qu’il n‘en faut que trois pour faire une douzaine ; chauves souris au Nord du Laos ; et des légumes tellement bizarres : etc . . .
J’ai vu un Akha revenir de la chasse au chien, au lance pierre, avec une bestiole dans son sac.
Du coté de Sagada, aux Philippine, j’ai vu des gens faire cuire un chien à la broche sur un BBQ devant la maison. Mon ami Frank en est devenu végétarien.
Et à Guilin, où je pars ce soir, les spécialités de la région sont la soupe au serpent ou au chien sauvage.
Alors, vous comprendrez que je trouve nos habitudes culinaires françaises un peu étriquées.
Je suis d’ailleurs en train de lire ‘’Physiologie du Goût’’ de notre voisin de Belley, j‘ai nommé Jean Anthelme Brillat-Savarin, téléchargé légalement, je précise, sur www.gutenberg.org

Mais rassurez-vous, j’aime toujours la cuisine française.
Hier soir j’ai mangé une grosse assiette de foie appelé ‘’French lever’’ – pas très gras – de canard avec une salade de champignons noirs avec des rondelles d’oignons. Très goûteux ! 1,80 € ! C’était néanmoins un plat chinois.

Yolande : Ben dis donc mon Fernand tu as déjà compilé le premier chapitre de ton bouquin ! Ouah j'ai le tournis ! Enfin ce que j'en retiens c'est ton gout des top-modèls, c'est nouveau ! Et la galère de trouver un endroit où pieuter ! Mais la bonne humeur qui te caractérise est bien là palpable et c'est toujours un bonheur de te lire!


L’amateur de top-models :
Qui n’aime pas les top-models ? Même notre présidnt bien aimé en a épousé une.
Mais mes critères ne sont pas forcément ceux des publicitaires.
Tu es bien une sorte de top modèle pour moi !
J’aime les belles femmes, d’accord, mais surtout les beaux sourires. Et le tien . . .
Merci de tes compliments et de ton bon goût en ce qui concerne tes lectures.
Je rappelle à mes lecteurs qui auraient raté des épisodes, que tu es une des trois personnes, qui à la suite ou un peu grâce à la lecture de mes textes de voyages, est partie voyager. Tu as quitté ton boulot peinard à l’Education Nationale pour te lancer dans l’humanitaire et donc, voyager : Thaïlande, Cambodge, Géorgie.
Bravo !
Ben ! Non ! J’ai du mal m’exprimer : je trouve facilement des hôtels en Chine grâce à internet et à quelques comparateurs de prix qui prodiguent des réductions.
A Guilin, je vais payer un peu plus de 10,00€. Plus cher qu’en Thaïlande ou qu’au Cambodge, j’en conviens, mais pour la Chine, c’est raisonnable !
Ca oui, lorsqu’on voyage dans un pays comme la Chine il vaut mieux avoir de la bonne humeur et le sens de l’humour. D’ailleurs si les Chinois me font parfois bien rire, je m’amuse beaucoup de moi-même.
Pour en revenir à une de tes questions précédentes et pour te rassurer, les top-models (encore ! C’est une manie !) qui présentent les sous-tifs sur les affiches chinoises, sont toutes des occidentales, peut-être même des Françaises.
Peut-être même toi ?
Qui sais, au détour de mes pérégrinations, vais-je te découvrir en photo de 4m x 3m présentant un ‘’Lou N° 9’’ (Ca existe encore ? J’ai l’air peu au courant, mais lorsque je vois un soutien gorge de près, j’ai mieux à faire que de vérifier la marque.)
Arrête de fantasmer, Fernand !
Donc . . .
Tiens ! Phantasme s’écrit PH et fantasmer s’écrit F
J’en découvre chaque jour ! Merci Word 2007 !

Le vilain petit (pas trop) canard :

J’espérais que l’envoi de mon dernier texte vous aurait suscité plein de questions et de commentaires.
Ben ! Non . . .
Alors . . .
Ca m’attriste

Guilin

L’homme qui parlait à l’oreille des Chinoises :

Me voici donc à Guilin.
Petite ville à l’échelle de la Chine 500 000 Habitants selon mon pote Wei, 1 300 000 selon le Lonely Planet.
Je pencherai plutôt pour cette version.
Beaucoup de motos, copies des motos Honda et Suzuki, de vélos-camions, de scooter électriques.
Une grande avenue hyper commerçante genre Champs Elysées.
Des Pics Karstiques à tous les coins de rues et une magnifique rivière, la Li Jiang River qui justement louvoie entre ces collines karstiques.
Avec Wei, donc j’ai fait une belle balade sur cette rivière dans le bateau de son frère.
Il m’a invité à partager leur plat de nouille, et on est parti sur une sorte de radeau, évolution des anciens radeaux locaux en bambou, mais plus adapté au transport de charges plus lourdes et de plusieurs passagers.
Très belle croisière dans des paysages magnifiques au milieu d’autres bateaux comme le notre, occupés par des Chinois.
En principe, les touristes occidentaux prennent les gros bateaux mais ça coûte 500 Yuans au lieu des 180 que j’ai payés.
Et c’est déjà pas mal cher. (Environ 18 €)
C’est bon d’être à l’écoute des gens du coin.
Wei est un homme qui, parle un bon anglais, et qui grâce à la télé et à Internet connait beaucoup de choses, notamment sur la France dont il commence à apprendre la langue, avec un livre ( ?).
Mais c’est dur !
L’eau est d’une limpidité qui change avec la plupart des rivières et fleuves d’Asie que j’a déjà vus.
Guilin est considérée par les Chinois comme la ‘’plus belle ville sous le ciel’’
Ben tiens.
La plus belle, je ne sais pas, mais c’est une belle ville, avec de très beaux parcs.
En tout cas, ces paysages karstiques sont du plus bel effet.
Le parc des ‘’Seven Stars’’ en compte sept, sept collines karstiques, sept étoiles, dont une en forme de chameau : Camel Hill.
En Chine les parcs sont magnifiques avec des essences d’arbres nombreuses, des fleurs, des pelouses, des bosquets de bambous. Ils sont impeccablement entretenus.
Dans une partie, le Pavillon des pierres étranges, une étudiante qui fait un ‘’part time’’ comme guide et vendeuse, me montre un caillou, comme ceux qui jonchent mon jardin, mais en plus propre. Elle le place trois secondes sous une lumière et la pierre devient luminescente. Superbe !
Idem pour de grosses perles.
Et tout ça coûte la peau des fesses.
Jean Paul, Zahra, il faudra qu’on teste les pierres de mon jardin avec une lampe de poche. On a peut-être une mine d’or entre les carottes et les laitues.
On pourra monter un bizness avec la Chine.
A propos de jardin, ici j’ai vu des poireaux qui mesurent plus d’un mètre, queues coupées. Au moins 80cm de blanc !
Par contre leurs côtes de blettes sont minuscules mais délicieuses.

Si à Xi’An il y avait deux ‘’Xi’an Hôtel’’, ici il y a deux ‘’Elephant Hill Park’’. Au départ je n’an ai vu qu’un sur la carte. Et le Bus N° 7 devait y mener. Mais un jeune dégourdi me fait descendre avant le pont de la libération, et en vérifiant sur ma carte, je m’aperçois qu’il est beaucoup plus loin.
J’Ai conscience que dans mes textes de voyage, je donne beaucoup de renseignements, beaucoup d’informations.
C’est ce qui ressort pour les PNListes férus.
Comme je dis souvent que je voyage pour les rencontres, quelles qu’elles soient, je vais essayer de vous en narrer une.
Je demande à une belle Chinoise, en lui montrant ma carte. Elle me fait signe de continuer, genre « C’est tout droit ! » Je continue donc, et au guichet – on paye souvent à l’entrée des parcs en Chine, même parfois relativement cher – je constate que ce n’est pas le parc où il y a le rocher de l’éléphant.
Et je découvre sue ma carte un second ‘’Elephant Hill Park’’, en amont du pont. Donc le jeune dégourdi de tout à l’heure avait bien raison.
« Scuses, mon gars ! Et Xe Xe (Prononce çéçé merci !)
- Bouillon Xe ! (Pas de quoi, ou un truc comme ca.)

Et je découvre aussi que ma belle Chinoise de tout à l’heure m’avait suivi, soit attirée par mon charme, soit consciencieusement, pour vérifier que je trouvais bien l’endroit.
Je lui fais voir où je veux vraiment aller et elle se fout de moi.
Mais elle m’accompagne.
Nous retournons donc sur nos pas jusqu’au second parc, celui où se trouve les fameux cailloux, enfin pic karstique.
Je l’invite dans le parc, mais devant son refus, je lui force un peu la main et prends deux tickets.
Et là, elle prend les choses en main et, parmi les nombreux badauds, me fait visiter ce magnifique jardin, monter sur le rocher (J’en ai les douleurs aux genoux qui se réveillent), traverser une sorte de tunnel, puis faire le tour de cette colline et enfin découvrir côté qui ressemble à un éléphant.
La trompe est une arche, genre Etretat, qui trompe dans le fleuve et il à l’air de boire.
Ca, c’est aussi une grande fierté des Guilinais, (rigolez pas, Guilinois, Guiliyannais ou Guilinaisiens ce n’est pas plus joli) c’est carrément le symbole de leur ville.
Cette femme, Qing, est vraiment sympa.
Elle me parle dans un parfait mandarin dont je ne comprends pas un traître mot.
Pourtant, c‘est facile le mandarin. Il n’y a que l’alphabet à apprendre.
Seulement il comporte environ 80 000 idéogrammes.
Elle parle seulement quelques mots d’anglais dont ‘’my husband, my siter’’ qu’elle me sort après avoir reçu des coups de téléphone.
Ca clarifie les choses.
Elle me donne son n° de téléphone, me raccompagne jusqu’au New Plaza Hotel et on se donne rendez-vous pour demain.
Nous n’avons pas échangé beaucoup de paroles, ni même de mots écrits comme avec la professeur du train Shenzhen – Xi’An, qui ne comprenait que l’anglais écrit et ne le parlait qu’en écrivant.
Vous suivez toujours ?
Imaginez un peu la scène.
Le soir, j’invite Wei, mon batelier à souper.
C’est lui qui choisit le restaurant et il n’est pas radin.Au début il voulait m’entrainer dans un restaurant de chien, l’une des spécialités de Guilin. Devant mon scepticisme, il m’entraine dans un établissement luxueux où, parait-il on mange la meilleure cuisine de Guilin.
Le personnel est très stylé. Des hôtesses en robes rouges fendues, à la VietNamienne, des garçons et des serveuses en uniformes rouges.
La nourriture est délicieuse, mais le repas pour deux me coute environ six fois ce que ma coûté mon repas de midi.
Wei n’a pas fait ça pour me faire dépenser du fric comme le font souvent les Thaïlandaises, qui ensuite chipotent, mais vraiment par fierté, pour me faire découvrir un des fleurons de sa ville.

Le lendemain à trois heures pétantes – je devrait dire rotantes car les Chinois rotent beaucoup, surtout à table – ma belle arrive à mon hôtel et nous décidons d’aller voir un autre parc, très beau parait-il.
Arrivé devant l’entrée, elle trouve que c’est trop cher et nous faisons demi-tour.
Comme je veux acheter une carte mémoire pour mon Kodak dans une boutique du centre ville, là aussi, elle décide que c’est trop cher et m’entraine, en bus heureusement, à l’autre bout de la ville, dans un ‘’departement store’’ ou effectivement la dite carte coûte deux fois moins cher qu’en centre ville.
Drôle de visite de la ville.
Qing a 36 ans, trois enfants confiés présentement à sa mère et un magasin, où j’espère travaille son mari, pendant que nous baguenaudons.
Mais bon.
Malgré le peu d’échanges verbaux, le courant est passé entre nous.
Plutôt bien.
Plutôt très bien, même.

Je valide ce que j’ai appris il y a quelques années, que la communication est à 75% non verbale (gestes, postures, attitudes, tics, mimiques) et à 75% inconsciente, et donc, comme je l’ai déjà dit plus haut, la barrière de la langue. . .
D’autant qu’après avoir travaillé 34 ans avec des Italiens, j’ai bien modélisé le langage des gestes.
Ce qui ici, représente un sacré ‘’+’’ !
Je me demande même si l’essentiel de la communication n’est pas simplement de faire passer ce message : Tu m’es sympathique, tu m’es antipathique et d’en mesurer le degré. Le contenu de nos dialogues n’étant que du remplissage, ou un moyen de mesurer ce degré de sympathie. (Décision, conclusion d’une affaire, discussion politique, philosophique, artistique, sentimentale ou autre)
Qu’n penses-tu Michèle, toi qui est une spécialiste ?

Les nombreux touristes qui viennent de toute la Chine et même d’Europe, visiter Guilin laissent beaucoup de bouteilles en plastique, qui font la joie des recycleurs locaux qu’on croise avec un gros sac sur l’épaule : C’est le gagne pain de pas mal de gens, souvent de vieilles femmes.
Comme quoi, pas besoin d’émailler les villes de conteneurs dont trop souvent la laideur à elle seule dissuaderait quiconque d’y jeter quelque détritus.

Le soir, je fais une balade au bord d’un des nombreux bras de la rivière qui sillonnent Guilin, escorté par deux adolescentes de 15/16 ans, toutes fières de tester leur anglais. Belle promenade jusqu’à l’ancienne porte sud de la ville, qui ne casse pas grand chose à côté de celles de Xi’An.
Je discute souvent avec des jeunettes, mais il faut dire que généralement, seuls les jeunes parlent anglais et j’en suis tout marri, croyez bien.
Le lendemain Qing (prononce Chin’) et moi, nous prenons un bus pour aller voir ‘’l’Epine dorsale du Dragon’’.
Manque de bol, le matin, il pleut.
Dru et froid, sur et sous mes sandales.
On arrive à Longsheng, où on prend un billet et ou une escouade de descendantes du Grand Kaskouy, tente de nous refiler babioles, verroteries, colifichets, pacotilles, bimbeloterie et autres magnifiques objets d’art, voire d’artisanat du plus magnifique clinquant, made in China.

Ensuite re-bus, jusqu'à Long Ji, accueillis par une meute de porteuses joliment bottées et hottées en costumes traditionnel, avec chignon enturbanné.
Ce sont des femmes d’une ces communautés ethniques Dongs, Zhuangs, Yaos ou Miaos, qui peuplent la contrée ?
Mais laquelle ?
‘’Je ne le sais ni !’’

Et là, montée pédestre dans la montagne pour arriver jusqu’aux rizières en terrasses.
Une ‘’via pierrata’’ que j’aurais trouvée magnifique si ce n’était les dalles de pierre pavant le chemin, rendues extrêmement glissantes par la pluie.
Moi je n’ai pas tellement le pied montagnard, la faute à des galopeurs, qui, du côté de Modane, où entre deux grèves, je travaillais à la SNCF, avaient tentés de m’entrainer dans des randonnées, mais avant que j’ai que fini de lacer mes brodequins, ils avaient déjà fait deux kilomètres.
Ca m’a vite dégoutté !
Je ne suis pas un rapide de la sente ardue.
Les kilos, faut les monter.

Ma belle Qing, me donne la main pour m’éviter de nombreuses glissades. Vous pouvez la remercier si vous lisez ces lignes maintenant.
Sans elle, je girait au fond d’un précipice, dévoré par un dahu local, ressemblant probablement à un dragon et ma carcasse aurait alimenté une bande de vautours pendant le reste de la semaine.
Ouf ! Donc !
Mais le spectacle en vaut la peine.
Je me rends compte de l’immense somme de travail qu’il a fallu à ces villageois pour bâtir ce magnifique et grandiose jardin.
Je tente par ces lignes de leur rendre hommage.
J’espère que l’UNESCO les a répertoriés au catalogue du patrimoine mondial de l’humanité, ne serait-ce que pour que ces paysans en touchent quelques subsides leur permettant d’en vivre correctement et ainsi de perpétuer ce chef d’œuvre.

En tout cas ce n’est pas annoncé comme aux Philippines, du coté de Bentoc, de Banaué et de Sagada (Voilà les Daltons !)
Ne me demandez surtout pas lesquelles je trouve les plus belles de celle-ci, de celles d‘Ubud sur l’ile de Bali en Indonésie ou de celles des Philippines.
Je les trouve toutes belles, différentes, mais majestueuses, grandioses et impressionnantes.
Et encore, ici, le temps était couvert et la visibilité amoindrie.
Ma belle Qing n’arrive pas à joindre une personne à qui elle essaie de téléphoner plusieurs fois, sinon nous aurions bien passé la nuit dans cette belle auberge en bois où nous avons déjeuné. Elle voulait même payer la chambre.

Yolande : Mon Fernand, j'ai commencé à lire et c'est super.
Je t'ai d'ailleurs envoyé un message, non?
SVP n'abandonne pas et d'ailleurs je l'ai donné à mon ex qui a dit que tu as un super style!
Je suis de retour en Géorgie après 2 semaines en France...
Je t'écrirai plus long le WE.
Plein de bisous.

Le cœur réchauffé :
Ben oui ! Un petit mail comme ça, ça réchauffe le cœur.
Merci Yolande.
Mais tu sais bien que si je râle parce que je manque de réactions et de questions, ce n’est pas contre toi et quelques autres qui vous reconnaîtrez !
Tu es une princesse, et plus encore avec ce travail que tu vas faire en Géorgie. Attention, la vodka par là-bas doit être traitresse.
Bon courage et bises !
Oui ! Ca réchauffe le cœur.
Et j’en ai bien besoin. Aujourd’hui : Frigo ! Pour une ville à la même latitude que la Floride . . .
Ma belle Qing a voulu m’offrir une veste ou un sweat-shirt.
On a arpenté la ville en long et en large et même en bas, car nous sommes allés dans un centre commercial souterrain.
On n’a jamais pu trouver ma taille.
Je vais donc empiler les T-shirts !
.
J’ai lu, il y a quelque temps que, à cause des ‘’fast food’’ à la chinoise, l’obésité gagnait du terrain en Chine.
Ben elle ne gagne pas très vite, le terrain en question.
Rien à ma taille dans tout Guilin.
Bon je sais que je suis un peu enveloppé et que j’a de grosses fesses, mais quand même . . .
Et franchement malgré la cuisine plutôt grasse et roborative (Grosses platrées nouilles) je n’ai pas vu d’obese, même de gamins obeses comme en Thaïlande où certains se gavent de ‘’junk food’’ dans les ‘’Seven/Ileven’’.
Le journaliste, il avait du voir un film sur les Sumo du Japon et confondre.

Irene :
Moi aussi je te lis…
Y a pas qu’Annette !
Et puis c’est quoi ces petites allusions à Chang ?....
Y aurait-il une grenouille sous roche ?
Mais…
He oui il y a toujours des « mais ».
Il faudrait que tu présentes les remarques et ton texte dans le sens inverse, les derniers news au début… Je sais,
ce n’est pas idéal si tu veux ensuite mettre tout ça dans un blog mais pour nous c’est vraiment plus lisible sinon, on a l’impression de recevoir toujours le même mail…
Je ne sais même plus ou tu es maintenant ?
Bises Fernand

Le grenouilleur (sous roche) de bénitier :

Merci à toi aussi, Irène, surtout pour tes observations pertinentes.
Je vais commencer une nouvelle ‘’conversation’’ avec un nouveau ‘’Libellé’’ comme on dit chez Google.
Ben je suis toujours à Guilin, ou je vis une relation sympa et que je vais continuer à narrer en même temps que la visite de la ville.
Et vu que je ne peux pas connecter mon ordi, et qu’il n’y a pas de Wi-Fi en Chine, je ne vais pas vous passer la suite du texte avant quelques temps.
En tout cas, grosse majorité de questions et d’observations de filles.
Les mecs seraient-ils des dégonflés du clavier Je n’ai pas été d’orangé :

Dominique :
Coucou Fernand !
…mais NON, t’es pas tout seul JEF !!!...Il y a quelques jours de cela, je t’ai fait une superbe ( ???) et longue réponse... so long d’ailleurs que le père orange au moment de l’expédier avait déconnecté et qu’il m’a demandé de retenter mais le hic c’est que tout le texte avait disparu…
très en colère, j’ai abandonné !
... et depuis pas de motivation car je ne trouve de talent d’écriture( !) que dans la spontanéité…la répépèt c’est tellement ennuyeux !!!!!
Alors imagine l’effort que je vais produire !
...mais comme cela fait qq jours que tout cela s’est passé, j’ai tout oublié…c’est cela le bénéfice de l’âge !
…et là, j’ai encore dû faire une pause…
et 2j ont encore passé !...et des photos de Chine sont arrivées…magnifiques !!!
Dommage seulement qu’il n’y ait pas de légendes, ce qui ne manque pas de me suggérer la question number 1 : pourrais-tu nous mettre un nom sur les lieux photographiés ?!...

Ces photos me donnent envie de faire un autre commentaire : à l’image des cents millions de petits chinois…j’ai l’impression que tout est multiplié par xxxxfois…le nombre…la densité…l’immensité…Est-ce totalement vu de l’extérieur et surtout le ressenti de qq’une( moi!) qui n’a jamais mis les pieds en Chine ???( question, number2 !)
Ce qui est amusant c’est que dans ma lettre précédente-effacée, je t’avais une seconde…mais je serais bien incapable de t’expliquer pourquoi !...imaginer en « Géant » de Royal de Luxe sillonnant les rues de là ( j’ai oublié le nom !) où tu te baladais…peut-être une histoire de SANDALES !… d’ailleurs je te suppliais, question number3…pourrais-tu nous en faire une superbe photo ?...et peut-être y adjoindre la photo de ceux( s’ils sont d’accord) que tes jolis petons interrogent !....
Et puis enfin…non ce n’est pas le manque d’intérêt qui me fait marquer de longs silences depuis qqtemps mais simplement une « TOTALE » inadaptation à ma retraite vendéenne…sniff-sniff je sens que toute ma petite personne va exploser !!!
Voili-voilou je vais m’arrêter pour today afin d’être sûre que le message t’arrive dans les plus brefs délais !
…organise-toi comme tu veux pour ce qui est de faire paraître tout ou pas sur la boîte commune !
BISES et surtout continue de nous régaler avec tes récits…même si les réactions ne sont pas toujours ce que tu attendais, à mon avis elles ne témoignent pas forcément d’un désintérêt…ou alors à TOI de te questionner !!!!!
A bientôt

Je n’ai pas été d’orangé :

Merci pour le vers de Brel.
Merci à ton Prince Charmant de ne pas t’avoir enfermé dans son Mobile Harem (Camping c’harem) !

Rassure-toi, je ne me sens pas du tout seul, là au milieu de ces 1 600 000 000 de Chinois.
Et de Chinoises, donc !
Salopard d’orange !
Orange ! Oh Désespoir !
J’en passe et des meilleures.

Bien sur que la spontanéité est plus créative. Bien sur !Tu prèches un cionvaincu.

Ces photos de Chine, magnifiques, j’en conviens, m’ont été transmises par Valérie, grosses pourvoyeuse de pièces jointes en tout genre.
Mais elles ne sont pas de moi et je le regrette bien, car elles sont magnifiques. Moi, je n’ai vu que quelques un des endroits clichetés dans ce diaporama.
Donc pour les nommer. . . . Bernique.
Je vous passerai dé que possible un lien vers Picasaweb et les photos y seront légendées et datées à l’année près.
Donc, Sorry de ne pouvoir accéder à ta demande.

C’est vrai que tout est grand en Chine.
Sauf les Chinois qui sont un peu petit et minces ;
Lorsque tu verras la Grande Muraille, la Citée Interdite, que tu aura arpente quelques avenues, visité quelques parcs, comme celui du Palais d’Eté à Pékin, ou celui des 7 étoiles ici à Guilin, que tu auras fait 29 heures de train entre deux villes relativement proches, que tu aura été effrayé par la foule devant la gare de Beijing, de Xi’An ou de Guangzhou, par le nombre de Chinois qui ne parlent pas un mot d’anglais et encore moins de français, ou par une horde de scooters électriques silencieux du moteur mais pas du klaxon, tu comprendras.
Tu comprendras ce que ‘’grand et peuplé’’’ veulent dire.
Et pourtant, malgré l’immensité du territoire les Chinois manquent d’espace vital et ils ne ‘’pourront pas faire l’économie d’envoyer 300 000 000 d’entre eux en Afrique’’ (Dixit un dirigeant Chinois)
Les chantiers travaillent 24h/24 et les tours poussent comme des champignons.’’
‘’Tiens, elle n’était pas là hier soir, celle-ci !’’
J’exagère à peine.
Au bout de quelques jours, on s’y habitue, on fait avec, on n’y fait plus tellement attention.
‘’On’’ : Enfin, moi, en tout cas.
Les immenses facultés d’adaptation de l’être humain.
Mais je suis toujours émerveillé par tout ce fignolage, dans les parcs, dans les bâtiments, dans l’artisanat, l’architecture, les sculptures, la maroquinerie et la mode ; par toute cette créativité ?
Quel peut donc être ce manque de confiance en eux qui les pousse à faire tant de copies, alors que je te promets, ils savent créer.
Et du beau !
Je sais que culturellement, les Asiatiques copient pour rendre hommage au créateur.
Mais chez nous : ‘’C’est pas beau de copier !’’.
On nous l’affirme si fort dés l’école. (Tu dois savoir ça !)
Et bien sur, notre modèle est le seul valable, bien sur, et il nous faut l’imposer au monde


Promis, tu auras les photos des nu-pieds.

QUOI ?
Inadaptation à la retraite ?
Ou à la retraite vendéenne ?
Dans les eux cas, comme à Michèle, un peu plus haut je dis : prends ton bâton de pèlerine, pousse jusque chez ‘’Decathlon’’ et achète-toi un Sac Cadeau et une gourde, et viens t’en faire un tour en Asie.
En Thaïlande, d‘abord, pour te roder, te faire les sandalettes, car c’est le pays du monde le plus facile à voyager.
Et ensuite : Hop ! Le monde t’appartient !
Dépaysement garanti !
Et, il y aura bien quelques endroits où tu arriveras à t’adapter.

C’est sur que, pour moi, ça a été facile.
Je m’emmerdais tellement au bureau que je me suis appliqué, pendant mes 34 ans de carrière, à bien la préparer, ma retraite.

L’ancien du spot : radiateur / fenêtre / récré :

« Et alors, tu nous fais mijoter. Tu ne nous di pas où en es tu avec ta belle Qing ?
- Ben ! Justement j’allais y venir.
- Ce n’et pas qu’on soit curieux, mais comme tout le monde, on lit VSD, Voici, Pipi Paris, Match lorsque on est en avance chez le dentiste ou chez le coiffeur. On n’irait pas jusqu’à acheter ces torchons, mais . . .
- Je comprends.
- Et alors ?
- Et Alors ? Et alors ? Zorro est arrivéhéhé . . .
- Le mari ?
- Non je déconne.
- Le mari, pas de nouvelles, et comme je ne pose pas de questions.
- Je croyais qu’elle parlait seulement quatre ou cinq mot d’anglais. Et toi, tu ne dois pas être plus brillant en mandarin.
Comment tu ferais pour poser des questions ?
- Oh ! Rassure-toi. Jai trouvé un moyen : Dans ma chambre j’ai un ordi avec Internet gratuit . . . pour 20 Yuans par jour (C’est chinois. C’est nouveau, ça vient de sortir !). J’ouvre deux fenêtres ‘’Google Traduction’’ et nous arrivons à en savoir plus l’un sur l’autre, de cette façon, en pianotant chacun à notre tour.
- Malin le mec !
- Je ne te le fais pas dire. Et j’en reviens à cette fameuse barrière de la langue.
- Et vous n’avez rien de mieux à faire dans ta chambre ?
- Alors là, tu frises l’indiscrétion. Non, mais !
- Excuse-moi ! Je plaisantais Et je ne voudrais pas non plus créer un incident diplomatique si ta réponse est compromettante !
- Bravo ! »

Bon, avant de partir pour Kunming, dans le Yunnan où il a l’air de faire aussi froid qu’ici, et donc ou je risque de ne pas trainer, je vais vous passer la deuxième persienne de ma balade chinoise.
J’espère qu’elle suscitera plus de réactions que la première.

.o0O0o.

Chine le texte 3


Chin’ Chin A la tienne !
Troisième Chat Pitre !

Le fugueur de Sarkoland :
(J’ai les noms de ceux qui tentent de fuir ce pays qui devient de plus en plus invivable. Et il n’y a pas que moi qui le dis. Il y a une bande d’Afghans qui vient aussi de s’évader, mis de force dans un vol pur Kaboul, invités ‘’gentiment’’ à aller se battre dans leur pays.
Vive la France, terre d’accueil.

Comme promis à Yolande, mais en fait à vous tous, amis lecteurs, voici la carte de Chine, où je ne suis pas arrivé à pied, mais en avion, à Macao depuis Bangkok.
En rouge mon itinéraire à vol d’oiseau, car comme j’ai pris des trains nocturnes et des bus couchettes, je n’ai pas eu le loisir de voir les gares et les villes traversées.
Des parcours en train entre 18 et 29 heures, mais en couchettes, plutôt confortables.
Ben ! Un peu de confort, ça ne fait pas de mal.


‘’J’étais dans les rizières’’ :
Eh ! Oui ! Comme je viens de vous le dire précédemment, j’étais dans les rizières, comme le chantait si bien Pierre VASSILIU.
Avant de quitter Guilin, je repense encore à cette somme de travail que la ‘’ construction’’ de ces rizières a nécessité.
Ces hommes ont du trimer comme des malades, ainsi que ceux qui ont construit la grande Muraille, la Citée Interdite et les nombreux et immenses temples et palais qui émaillent cet immense pays.
Le nombre de vies, souvent arrachées prématurément que cela représente.
Les gens qui ont construit la grande muraille tombaient comme des mouches, tellement ils étaient mal nourris. Tout cela m’émeut beaucoup, moi, pour qui le travail a toujours été une punition, un supplice, comme d’ailleurs son étymologie l’indique. Le travail non désiré, je veux dire.
Je leur rends un maigre hommage avec ce texte.
Les restaurants en Chine, c’est quelque chose ! Rarement un menu en anglais, et en plus tous les plats n’y sont pas. Parfois il y a des photos au mur ou à l’entrée.
Hier soir, pour mettre l’eau à la bouche à mon amie Annette avec qui je ‘’chatais’’, je me suis dévoré un canard laqué au miel. Elle se contente de cuisses de poulet braisées au miel. (C’est bon aussi, j’ai testé !) Je lui souhaite de venir un jour en déguster.
Rassurez-vous c’était un petit canard, une canette probablement avec beaucoup d’os. Et contrairement au canard laqué de Beijing, celui-ci n’était pas désossé.
Pour avoir testé cela en Indonésie, j’ai coutume de dire que c’est plus difficile de manger à la main qu’avec des baguettes. Il faut d’abord faire une boulette avec du riz trempé dans de la sauce et un petit morceau de viande, de légume ou de poisson. Et de la seule main droite s’l vous plait, la gauche, impure étant réservée au nettoyage des parties sensées être les moins nobles de notre individu ou pour changer de Tampax, de protection périodique, pardon, pour ces dames et demoiselles.
Manger avec des baguettes est un jeu d’enfant lorsqu’on a pris le coup.
Mais manger du canard, découpé, certes, mais non désossé ou comme un soir précédent des langoustines avec des baguettes, c’est déjà plus coton pour moi, relatif néophyte. Donc, à la main, comme les cow-boys de Bayonne.
A Pékin, une serveuse de restaurant avait, la malheureuse, tenté de m’initier à la préparation de la bouchée de canard laqué.
Avec l’aide de ses seules baguettes, elle attrapait un morceau de canard, le trempait dans la sauce, et l’enroulait dans une petite crêpe fine. Alors là ! Bonjour ! J’y ai mis les mains.
Déjà, tout petit ma mère avait tenté de m’apprendre à tricoter et je n’ai jamais réussi.
Les restaurant courants, ici en chine sont très différents de ceux que je fréquente la plupart du temps en Thaïlande. Et même ce sont souvent des simple étals, mais munis de tables et de chaises Ici, il y a aussi beaucoup d’étals de rue, mais ayant rarement des tables et des chaises, ou alors toutes basses, et comme, l’âge aidant je recherche un minimum de confort et réserve las accroupissements pour les lieux d’aisance manquant justement d’aisance, j’en suis réduit à fréquenter des restaurants plus formels ? Celui d’hier soir était même plutôt classe.
Souvent les restaurateurs essaient de me faire asseoir prés de la porte ou de la vitrine et, comme ils accostent le client potentiel, ils me désignent du doigt en disant : « Vous voyez comme la cuisine est bonne ; Même les étrangers viennent se délecter des mes mets. Celui-ci a fait 1O 000 kilomètres. » ou quelque chose de ce genre, je ne possède pas toutes les finesses de la langue.
J’avais une amie parisienne, fervente adepte de la minijupe qu’elle portait avec classe ; les taverniers de la capitale, faisaient de même avec elle : Ils tentaient de la mettre en vitrine pour attirer le client mâle dont le cochon ne sommeille souvent que d’un œil. Mais elle, dégourdie en diable, en jouait et négociait des réductions substantielles. Je devrais faire pareil ici, non pas me mettre en minijupe, mais demander des escomptes conséquents. Mais allez négocier ainsi en mandarin ?
Un soir, j’ai soupé dans un restaurant qui était près de mon hôtel. Il faisait parti d’un groupe de trois restaurants. Contigus, mais concurrents.
Je m’installe à la terrasse du 1er près du second. Les restaurateurs hélaient les passants.
Bien sur le premier et le troisième restaurant étaient favorisés, pouvant capter les chalands venant de chaque côté en premier.
Mais le personnel du second faisait plus de bruit, criant presque et faisant fuir pas mal de clients potentiels.
S’il avait été plus malin, il aurait écrit sur son fronton : ‘’ entrée principale’’ ou laissé se remplir les deux autres et les clients n’auraient pas eu d’autre choix que le sien.
Mais non, le patron préférait hurler.
Et moi qui étais assis tout près, j’en prenais plein les oreilles.

Mireille :
Je me suis permis de corriger les fautes de frappe de ton texte envoyé il y a un moment.
Comme toi, je suis émerveillée par les parcs et jardins en Chine.
Descends-tu de Guilin à Yangshuo ? Un peu moins touristique et c'est là qu'une dame voulait m'embaucher pour son école de langues pour y enseigner français/anglais/allemand mais je ne me voyais pas finir mes jours à Yangshuo.
L'épine du dragon est un fort bel endroit, mais j’ai des souvenirs périlleux de la descente; heureusement deux hommes de mon petit groupe m'avaient solidement encadrée, un devant pour boucher le vide et éviter le vertige et l'autre derrière pour me retenir par la bretelle de mon "sac cadeau" quand un pied dérapait.
Es tu monté jusque tout en haut où des femmes d'une tribu locale brodent, et défont leurs très longs cheveux pour permettre aux touristes de photographier contre yuans sonnants et trébuchants (comme moi à la descente?) Du coup, je leur avais monté aussi les miens, de cheveux en défaisant mon chignon, et du blond, c'est autre chose! J'avais aussi pris une leçon de broderie avec elle, je m'étais piquée les doigts et elles avaient bien ri. Elles faisaient de très belles broderies.
Tu ne nous parles pas des toilettes en chine. Il y a beaucoup à dire, non? C'est le point le plus délicat d'un voyage en Chine hors des sentiers battus et tu les repères de loin, même si tu es enrhumé.
Je vois que tu files le parfait amour; J'attends avec impatience l'arrivée du mari...
Bises –Mireille

L’homme qui parlait à l’oreille des Chinoises :
Ah ! Ca te ferai plaisir que Qing, un de ces jours crie « Sky, my husband ! » pendant que je me cacherai dans le placard ?
Voila bien la prof punisseuse, un tantinet sadique qui ressort.
En tout cas, aidée par sa nièce et à mon contact, elle fait des progrès en anglais.
« You . . . wife ? » Car elle pense que je suis marié et donc, derechef, je la, détrompe comme un éléphant.
« Oh ! . . . Big ! » Ca c’est pour moi, ainsi que « Yes ! Yes ! Yes ! »; « Again ! »; « No ! Not here ! »; « My taylor is rich ! »: «One more time ! »; « I love you ! » Etc !
Son mari, on a évité d’en parler. Elle m’a juste dit qu’elle ne l’aimait pas et : « No good ! » Qu’il ne la respectais pas.
Peut-être la bat-il, ne fait-il pas la vaisselle ou lui fait il des choses contre nature. Son maigre anglais ne lui a pas permis d’épiloguer.
« Qu’est ce qu’elle va bien devenir leur relation à ces eux tourtereaux, Mahame Michu ?
- Je ne sais pas ma pauvre Ginette.
- Avec ces Asiatiques, tout peut arriver, même le meilleur !
- Et la Mireille qui attend avec impatience l’arrivée du mari !
- Ah ! Celle là . . .
- Vous croyez qu’il va la marier, le Fernand ?
- . . .
- Qu’il va la sortir de l’enfer qu’elle vit avec son mari.
- N’exagérons pas ! On ne sait pas vraiment. Mais le Fernand, il n’est pas trop porté sur le mariage. Il n’était même pas marié avec la mère de son fils. Comme il dit, il était concubin en n’étant ni con, ni Cubain.
- Ca . . . je sais pourquoi
- Ah ! . . . Bon ?
- Oui ! Quand il avait dans les vingt ans, il avait une petite fiancée, une girl-friend comme on dit maintenant. Ils étaient fou amoureux l’un de l’autre et ils devaient se marier.
Elle a eu un grave accident et est restée dans le coma pendant près de trois semaines. Quand elle en est sortie, elle n’a pas duré, mais il a eu le temps de lui promettre, sur son lit de mort, qu’il ne se marierait jamais !
- C’est triste.
- Oui ! Mais vous voyez, il tient parole.
- C’est beau ! C’est grand ! C’est magnifique !
- Il nous dira bien comment cela finira.
- Si ça finit !
- Oui ! Si ça finit !
- Allez ! Au revoir Ginette, faut que j’aille traire les bétes.
- Au revoir Mahame Michu »

Je suis allé à Yangshuo, une journée par la rivière avec mon pote Wei, parmi les pics karstiques : magnifique !
C’est la première rivière d’Asie que je vois avec de l’eau si claire.
On devait y retourner deux ou trois jours, avec Qing, mais le froid brutal est arrivé et elle prévoyait qu’elle ne serait pas disponible les deux prochains jours, alors je suis parti pour Kunming.
Emouvant, les adieux sur le quai de la gare.

Sur l’Epine dorsale du bestiau fantasmagorique, j’ai bien vu des Miaos avec leurs gros chignons enturbannés, mais elles ne les ont pas défaits pour moi.

Lors de mon arrivée par le TransSibérien, je m’étais pas mal étendu – si on peut dire – sur les enseignes mal odoriférantes des WC chinois (Voir ‘’Trip à l’air’’) et leur utilisation sans cloisons ou avec des cloisons d’une cinquantaine de centimètres, voir même parfois avec un vis-à-vis pour ne pas revenir sur leur nauséabondance. D’autant que certains de mes amis lisent mes textes avant de souper, pour se mettre en appétit.

Yolande : Salut Fernand
Je suis vraiment dans le plaisir, un vague sourire au coin des lèvres à suivre tes périples ! Y'a rien à faire t'as du talent ! J'aime trop tes histoires, j'admire ta capacité à escalader les barricades, à aller vers l'autre (Je pense que quand même les femmes ont la primeur de tes attentions) ! Quand je te lis, j'ai qu'une envie c'est de faire pareil ! Bref je pense que je pourrais proposer ta candidature à un nouveau ministère qui serait tenu de redonner espoir en l'être humain !
Après, je suis flattée de tous les compliments que tu m'offres publiquement tout en étant étonnée que tu me perçoives ainsi... et gênée que tu le dises à tous ces gens que je ne connais même pas (donc qu'est ce que ca peut me faire?)
Mon Fernand, je reste en Géorgie jusqu'en Février puis je rentre en France quelques mois pour repartir certainement après, j'ai l'impression de suivre tes traces... La Chine me fait peur pourtant ! J’ai l'impression que c'est plus agressif que la Thaïlande et certainement que le Cambodge ! Accepter de perdre contrôle, les voleurs, l'absence de repères... Tu glisses sur tout ça comme si t'étais tombe dans la marmite de l'exploration à ta naissance !
Bon je confirme que ce n’est pas facile de te lire sans chapitre ou date !
Moi, j'ai envie d'une photo de toi parce que les photos de paysage y'en a plein sur internet...
Et un dessin représentant ton itinéraire, je ne visualise pas où tu es et n'ai pas le temps de faire des recherches
Je t'embrasse avec respect et tendresse. Salut Fernand.

Johnny Walker marche toujours, Fernand aussi !

Merci pour ton embrassade.
T’es trop bonne ?
Et merci pour tes compliments, et devant tous ces gens, et, encore pire, moi, je les connais !
Alors, tu vois . . .
Et, je t’en supplie, je ne veux surtout pas être ministre, au milieu des Hortefeux, des Lefèvre, des Mitterand, des Bessons à pérorer sur l’identité nationale ou à participer à des décisions que j’abhorrerais.
Tu me vois en claquettes et pantacourt au ‘’conseil des sinistres’’* assis à côté du ‘’garde des seaux’’* et de Sicolas Narkosy
* Dixit Coluche.

C’est un peu vos questions qui servent de têtes de chapitre et rythment le texte.
Et vous avez le choix dans la date.
Je vais mieux cibler mon itinéraire et essaierai de glisser une carte de la Chine dans ce texte. Je suis arrivé par un vol de Bangkok à Macao où je suis resté trois ou quatre jours ainsi qu’à Hong Kong. Puis j’ai traversé et suis resté à Shenzhen, deux jours, je crois. De là, j’ai pris un train pour Xi’An, dans le centre de la Chine, là où a véritablement été fondé l’Empire du Milieu.
Ensuite, je suis revenu dans le Sud, à Guilin, donc, ville que les Chinois trouvent ‘‘la plus belle sous le ciel’’.
Et, entre hier et aujourd’hui, après 18h30 de train, je suis venu encore plus au Sud, à Kunming dans le Yunnan, pour me rapprocher du Nord du Laos, de la Birmanie et de la Thaïlande. (Le triangle d’or !)
Maintenant, je vais dormir un peu, car la nuit dans le train n’a pas été terrible. Déjà, mon voisin du dessus s’est couché tout de suite à 17 heures et s’est levé pour manger, téléphoner vachement fort et lire avec la lumière à fond, dés que nous nous sommes couchés.
Ensuite il y a un autre Chinois qui a ronflé et vous remarquerez, que, même en Chine, lorsqu’il y a un ronfleur dans une chambrée, c’est toujours lui qui s’endort en premier.
Mais pourquoi ?

Le baladeur du bout du monde :
Je vous promets des photos de moi, de la Chine, de mes sandales (les mêmes que celles qui ont traversé la Sibérie, si vous vous souvenez de ‘’Trip à l’Air’’.
Ben, faut pas te gêner, Yolande ! Faut faire pareil ! S’il y a quelqu’un qui en est capable, Yolande, c’est bien toi.
Je pense que la Chine n’est surement pas plus difficile à voyager que la Géorgie.
J’ai déjà rencontré deux femmes seules qui voyagent en Chine, une Galloise et une sorte de Russe ou Polonaise, elle ne parle même pas anglais, ni français, juste quelques mots d’allemand.
Et ma copine Anny l’a traversé de long en large et de cont en fomble.
Tu sais, Lao Tseu, le grand philosophe chinois qui a fondé le Taoïsme, a dit : « Si tu veux agir, tu trouveras un moyen ; Si tu ne veux rien faire, tu trouveras des excuses. »
Et je ne sais plus qui a écrit : « Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’on ne le fait pas, c’est parce qu’on ne le fait pas que c’est difficile »
Si tu pars avec ces principes dans la tête, tu y arriveras à coup sur !
La Chine n’est pas plus agressive que le Cambodge où, un soir, je m’étais fait prendre à coup de cailloux, à Phnom Pen, par des gamins de 5/6 ans qui récupéraient des bouteilles et autres cannettes dans les poubelles et que j’avais voulu photographier.
Faut juste faire gaffe aux pickpockets, et à la mafia, comme en Thaïlande et aux politiciens et aux policiers comme en France et ne pas laisser tes sacs sans surveillance, ce que tu peux allègrement te permettre en Thaïlande ou au Laos.
Au départ, l’absence de repères est le plus difficile. Mais on s’y fait vite. Il faut abandonner notre bon vieux paradigme (pour faire râler Mireille) judéo-chrétien et franchouillard, et les à-priori qu’on a sur la Chine.
Je ferai un paragraphe sur ce sujet.
Ce qui nous semble logique et normal est ici autre chose.
Bien sur, certaines fois je râle, sur le coup, mais après j’en ris de bon cœur. J’ai intégré ce précepte bouddhiste : « la vie est une expérience et n’est qu’une expérience. »
Ca facilite les choses.
C’est nous qui décidons si c’est bien ou pas, si on aime ou si on déteste.
Et puis, si c’était comme chez nous, à quoi bon venir ? Autant aller faire une balade à Belleville, dans le XIIIème ou, à la rigueur, au Chinatown de Bangkok et le tour serait joué.
Oui ! Tu as raison : « Je pense que quand même les femmes ont la primeur de tes attentions. » J’ai toujours aimé la compagnie des femmes, et elles me le rendent bien.
Merci mesdemoiselles et mesdames.
Mais je me suis aperçu, depuis que je voyage, qu’il était plus efficace de demander des renseignements ou son chemin à des femmes.
Souvent les hommes sont moins coopératifs.
En Russie, ils étaient même limite agressifs, comme frustrés de ne pas parler anglais.
Ou alors est-ce du à mon charme et à ma grande beauté.
En sandales, les chevilles peuvent enfler.
Lorsque je demande un renseignement à quelqu’un, mon premier critère est qu’il (ou elle) ait l’air un peu instruit afin qu’il y ait une chance qu’il (ou elle) parle anglais.
Et je me plante souvent.
Le deuxième critère est qu’il ou elle sourie.
C’est sur que si j’ai le choix entre un ou une instruit(e) souriant(e), je choisirai la dame.
Et, parfois, ça peut être le début d’une rencontre.
Lorsque j’ai commencé à narrer mon histoire avec Qing, je ne savais pas jusqu’où elle irait et je ne le sais toujours pas, surtout après le coup de téléphone de ‘’My Husband’’ et son très, très faible niveau en anglais, je n’anticipais rien, n’envisageait pas d’amourette.
De plus je croyais que, comme les Françaises, les Chinoises étaient sérieuses et fidèles et ne trompaient pas leur mari.
Les choses se sont faites comme ça, naturellement. Elle s’est endormie, contre mon épaule dans le bus en allant à Long Ji et elle a pris ma main.
Ou moi ?
Je crois que c’est la goutte d’eau qui a mis le feu aux poudres, si je peux m’exprimer ainsi.
Ou si vous préférez, l’étincelle qui a fait déborder le vase.
Nous sommes toujours en contact, par mails et par Google traduction interposé.
Mais bon. . .
Comme je parle toujours de mon intérêt pour les contacts, les ambiances, les rencontres et que, c’est vrai, j’ai du mal à l’écrire et à le raconter, j’ai voulu passer le pas et commencer à relater cette rencontre, parce que Qing était sympa, que je savais que nous nous reverrions le lendemain, donc que l’histoire allait durer au moins deux jours et que ça ferait du texte.
Mais j’ai des contacts et des amitiés plus durables avec des hommes. Maha, par exemple, mon ami de Bangkok depuis sept ans, m’invite pour le jour de l’an dans la ferme de ses beaux parents du coté de Ubon Ratchathani en Thaïlande.
J’ai des amis Thaïs et Birmans depuis au moins cinq ans. Et même des anciennes petites amies avec qui je suis toujours en contact.
A ce propos, Noot, que certains connaissent vient de se marier. Elle m’a passé un SMS laconique, et donc, je n’en sais pas plus.
Tu as écrit, juste après : « Quand je te lis, j'ai qu'une envie c'est de faire pareil ! »
C’est quoi, pareil ?
Voyager, ou que les femmes aient la primeur de tes attentions ?
Si c’est voyager, c’est facile et tu peux le faire.
Si c’est que les femmes aient la primeur de tes attentions, je te comprends !
« . . . comme si t'étais tombé dans la marmite de l'exploration à ta naissance! »
Je ne sais pas si je suis tombé dedans la marmite ou si c’est la marmite qui s’est renversée sur moi, mais toujours est-il que je suis plutôt à l’aise en Asie
J’ai peut-être été Asiatique dans une vie antérieure.
En tout cas, je me sens plus à l’aise en Thaïlande qu’en France où j’ai toujours l’impression d’être debout sur le frein, de faire attention.
En Asie, en Thaïlande surtout, mais aussi ici en Chine, je me sens vraiment moi-même, beaucoup plus naturel !
Va comprendre, Charles !

La petite Huguette :
Peux-tu recevoir une observation de quelqu'un qui n'est jamais allé en Chine:
Tes récits me font l'effet d'être dans un train, où je vois défiler quantité d’images, quand j'en descends je ne me rappelle à peu près de la moitié, il faut un peu classer.
De plus, il y a trop d'images de filles (Je sais que tu es un mec, mais pense à nous...même s'ils sont sans importance (Comment sont-ils avec leurs femmes, leurs gosses etc..) de plus, j’aimerai que tu me raconte leur vie sociale (Tout n'est pas aussi radieux que les paysages)
Ce qu'ils cultivent et comment, la vie des enfants et les soins qu'on leur apporte ; plus d images se rapportant à la production économique, j'ai l'impression d'avoir mangé pour 20 ans...
Et puis que lit-on là-bas?
Tes sandales : une photo Please!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je crois que nous ne pouvons plus rien à cette société de fric ! Ici, tout le monde critique mais tous achètent, tous vont en vacances, etc…
De plus, tant que le monde ira se réfugier dans les villes, ce sera pire.
Nous détruisons la terre par les villes, les routes, nos matériels informatiques, qui produisent des fils de toute sorte, que de pauvres asiatiques dénudent au prix de leur santé, OGM qui détruisent les espèces, les déchets (en Amérique, un ‘’supermarket’’ met à la poubelle 15.000 KGS de bouffe par jour encore consommable.
A la poubelle !
Nous devons revoir notre vie à la baisse,
Même les pauvres rêvent de fric.
La misère a toujours été,
Hélas nous les moutons sommes allés au pâturage ; le mal ne vient pas que des gouvernements.
Les pesticides ont été achetés chez nous par de petits cultivateurs.
Il faut vendre et pendant ce temps, moi la première, je crève.
Nous devons revenir à la culture, hélas la sécheresse repousse nos amis africains vers les villes, etc…
N’avons nous pas une tête à la place d’une calculette.
Je n'ai rien appris à personnes, seulement une réponse à un de tes passages sur la pauvreté qui m'exaspère........
BISES

Tout ce que vous avez voulu savoir sur la Chine sans jamais oser le demander :
MERCI Huguette de ce long mail.
Quand tu te réveilles, c’est pour de bon.
Ca va me faire de quoi écrire pendant les longues soirées d’hiver, avant que je descende sur Jinghong, climat tropical, qui me réchauffera un peu.
Merci de tes questions et tes observations pertinentes.
C’est ce que je réclame à cor et à cri depuis plus d’un mois.
Rassure-toi, moi aussi j’ai souvent l’impression d’être dans un train et j’y suis même assez souvent pour des temps assez longs. 26 heures, 29 heures, 18 heures.
Si à la fin de la lecture, tu ne t’en rappelle que de la moitié, relis une seconde fois et tu te rappelleras de la deuxième moitié.
Non ! Je déconne.
Je précise, car je m’aperçois que le sens de l’humour a beaucoup décliné en Sarkoland.
Bon ! Que je te parle des mecs : Comme le dis Yolande plus haut, je suis plutôt attiré par les filles, alors c’est moins facile d’en parler.
Les mecs, ils sont plus petits, moins souriants, mais quand on creuse un peu, ils sont sympas quand même.
Ils sont fiers de leur pays.
Ca tient à la propagande du PCC, le Parti (plus vraiment) Communiste Chinois (mais toujours aussi Parti et aussi fort et dur !), un tantinet nationaliste.
Avec les femmes ? Ben tu vois – en regardant l’histoire de Qing – ils doivent être comme nous, pas toujours marrants puisqu’il arrive que leurs femmes ne les aiment plus et les trouvent ‘’ No good’’.
Leurs enfants, ils ont l’air de les chouchouter pas mal. Ils font tout pour qu’ils fassent des études, jouent de la musique, apprennent l’anglais, fassent du tennis. Ceux de classes moyennes, en tout cas.
Leur vie sociale : Comme chez nous, il y a les très riches, les classes moyennes, c’est à dire les cadre, les gens qui travaillent dans les banques, les grosses compagnies commerciales, qui eux vivent bien. Et, toujours comme chez nous, il y a les pas riches et les très pauvres.
Les personnes âgées restent dans la famille qui les prend en charge.
Si elles n’en ont pas, ou si elles sont brouillées, soit elles font un petit bizness gagne petit : maraichères ; marchandes de babioles, de plans des villes autour des gares ; cueilleuses de vieux cartons ; ramasseuses de bouteilles plastique vides, etc.
Ou elles mendient.
On voit pas mal de vieilles femmes qui tendent un gobelet en plastique ainsi que des handicapés, des estropiés.
Pas de sécu, ici
Pas d’ASSEDIC et d’ANPE
Pas de COTOREP
Pas de RMI ni de RSA
Pas de retraite
Faut se démerder.
Ca m’émeut beaucoup et je donne souvent un petit billet.
Mais ici avec un petit billet (1/2 Yuan, 1 Yuan), il en manque peu pour pouvoir avoir un repas. A midi j’ai mangé une copieuse assiette de riz frit avec du porc pour 7 yuan (10 Yuans = 1 Euro)
Hier matin au p’tit dèj’, 5 Yuan un bol de soupe de nouilles.
La vie me semble moins chère ici que dans les villes où je suis passé auparavant (chinois, c’est le cas de le dire)
Comme chez nous en France il y a quelques dizaines d’années, dans les villes, on démoli les habitations des pauvres, (volontairement ?) mal entretenues pour en faire de quartiers d’affaires ou de boutiques de luxe, comme ici à Kunming autour de l’ancien marché aux plantes et aux oiseaux, (tout rénové, lui aussi) repoussant ces gens dans des banlieues d’ HLM (Ici aussi, HLM, ça s’écrit ‘’cage à lapins’’)
Cet après midi, j’ai vu un ancien professeur qui manifestait tout seul parce qu’il n’a pas de retraite, qu’il est dans la misère. Et aussi une femme brandissant des panneaux avec des textes et des articles de journaux qui était très en colère.
Les gens autour discutaient bruyamment avec elle mais aucun – il y avait des jeunes, anglophones – n’a voulu me dire ce qu’elle disait et contre quoi elle protestait.
Vous verrez les photos.

La production économique : Je ne vais pas trop visiter les usines, mais je sais que la Chine produit beaucoup de textiles, de machines outils, d’outillage, d’électro ménager, d’électronique et d’informatique.
Autour de Shenzhen, où je me suis arrêté deux jours, il y a une Zone Franche où même les lois sociales de la Chine ne s’appliquent pas.
La chine produit aussi beaucoup de motos, copies de Honda et de Suzuki et des vélos et des scooters électriques.
J’en ai déjà parlé.
Et puis tu jettes un œil à ‘’Babou’’ , à ‘’VêtiMarché’’, à ‘’la Halle aux Vêtements’’ et autres magasins de vêtements pas cher et tu cherches les ‘’ Made in China’’
Ca te donnera une idée.
Les industriels et financiers occidentaux protestent parce qu’on copie un CD de temps en temps, mais eux ils ont, avec l’aide des autorités chinoises et occidentales bienveillantes, copié des centaines de nos usines pour profiter des prix bas des matières premières et surtout des salaires au lance pierre.
Et maintenant ils râlent parce que les Chinois copient les vêtements de marques.
« . . . Un qui pleure et l’autre qui épluche les oignons . . . » Coluche

Partout où je suis passé je n’ai pas vu de grands étendues de cultures intensives.
Des rizières avec du riz, bien sur mais aussi beaucoup de maraîchage.
Des fruits : pommes, raisins, lichees, kakis – délicieux lorsqu’ils sont bien murs ou séchés -, bananes, et des fruits tropicaux.
Ils doivent produire du sorgho et du sarrasin car on en mange souvent des pâtes noires translucides et assez fermes.
L’élevage, des porcs surement, des buffles, des gros poulets aux plumes rousses et des moutons pour les brochettes musulmanes.
Ici aussi, les paysans quittent la terre pour venir dans ‘’l’Eldorado’’ des villes formant ainsi un sous-prolétariat payé à coup de monnaie de singe, dans la construction mais aussi dans les usines des ZFI et autres.
On lit des journaux écrit en Chinois que malheureusement je ne déchiffre pas.
A plusieurs endroits des villes, ils sont affichés, permettant aux gens pas très riches de les lire gratos.
Je n’ai pas trop fréquenté les librairies, sorry !
Il y a des quantités de chaînes de télé qui diffusent partout, même dans les bus, avec beaucoup de pub.
Il y a même ‘’CCTV 9’’ qui diffuse en Anglais avec entre autre, une ‘’English Contest’’ où des jeunes viennent faire la Star Academy de la langue anglaise : Présentation, exposé, dialogue, réponses à des questions, commentaire d’un reportage.
Les candidats on des bonnes têtes de premiers de la classe.
Même chez les Chinois, ça ne trompe pas.

Je le dis et je redis : Le diaporama que je vous ai passé n’est pas fait avec mes photos.
Vous en aurez bientôt, dés que possible, notamment mes claquettes, pour les passionnés !
Mais tu les connais déjà, mes sandales, je les porte tout l’été à Peronnas.

J’espère que j’aurai répondu à tes attentes. Et éclairé quelques lanternes.
Anny
Je ne rapporte pas tout ton texte, car tout ne concerne pas la Chine,
J’ai passe au moins 2 heures hier à lire tes aventures, j’ai profité d’avoir trouve un café en WiFi avec le patron qui m a fait fonctionner la chose sur mon PC.
Je n ai pas eu le temps de lire la suite de tes pérégrinations, excuse. Ce sera pour une prochaine fois

Te dire que tu m as donne le ‘’dure temps’’* de la Chine est peu, j ai vraiment hâte d’y être à nouveau mais encore quelques temps à patienter car maintenant c’est vraiment trop galère avec le froid

Donc tu as fini par aller à ‘’l Echine du Dragon’’ dont je t’avais parlé, merveilleux paysage et aussi ingéniosité de l esprit humain.
Je crois que je préfère encore celles de Yangyang à la frontière vietnamienne, mais il faut dire que c’était les premières que je voyais de la sorte;

Dans les infos que je voulais te donner : de rien, en chinois pinyin, c est ‘’buketchi,’’ le ‘’u’’ se disant ‘’ou’’ et le ‘’ch’’, ‘’tch’’

L Indonésie, je n y suis pas vraiment accro et ai j’été plutôt déçue par Flores, je n y ai rien trouve d extraordinaire. Les villages traditionnels m’ont semble plutôt être là pour les touristes ; dans l’un les habitants de chaque maison t’accrochait pour te vendre quelque chose et le second était é plutôt désert, les gens semblent vivre dans le nouveau village de l autre côté de la route

Me voici maintenant au Timor, arrivée avant hier à Kupang, je vais aller également voir les villages traditionnels qui sont, semble-t- il plus vivant, ‘’wait and see’’.
En tous cas l Indo c est l’arnaque et le racket des touristes.... Je ne vois que le nord Vietnam qui pourrait les concurrencer;.
Ah ! Vivement la Chine que moi, je ne trouve pas si difficile à voyager. (Tu vois, Yolande ! Et Anny, voyage seule, elle aussi.)
Certes, tu as des problèmes de taille, mais je suis partout confrontée à ce problème, lorsque j’ai besoin de chaussures, jamais ma taille, même en Amérique du sud.
Autrement les prix sont fixes ; beaucoup de Chinois se proposent de t’aider gratuitement ; quelques arnaques bien sur mais pas plus qu’ailleurs...
Les transports sont quasiment àl’heure et tu n es pas dans l’expectative s il y en a ou pas....
Repasses tu par HK, si oui peux tu te renseigner pour moi sur les dates des festivals du Guizhou, ça doit être courant avril, j’aimerai bien y assister une fois.
Je pense qu’à Joy GH ils doivent avoir l info.
Que te dire de plus sinon que je t’écris d’un bar resto avec vue sur la mer qui est aujourd’hui d’un beau bleu, je devrais dire plutôt de beaux bleus car il y a toute une variété.
Je vais m offrir une grande ‘’Bintang’’ (Bière locale), car j ai une super soif, il fait très chaud, par contre difficile de manger pas beaucoup de choix et très épicé, mon estomac proteste et j ai déjà perdu quelques kg, de ce côté pas de problème de taille.

Ah oui j oubliais de te raconter quelque chose d un peu funny.
A Sumbawa les charrettes de transport de personnes sont appelées des ‘’Ben Hur’’ et lorsque tu les vois faire la course, elles méritent leur nom.
A bientôt de tes nouvelles, bises

Le promeneur des rues et des quais :
Merci Anny de tes nouvelles, de tes bises et de tes observations. Ca va me passer la soirée.
Au moins mes ‘’aventures’’ t’ont fait passer deux heures, c’est déjà ça.
Le ‘’ dure temps’’ de la Chine. Tu vas voir des minorités ethniques et ça y est tu retrouve ton dialecte savoyard. Le ‘’Dure temps’’ ça veut dire la nostalgie, je précise pour les non polyglottes.
Oui ! Fais pas chaud ! Même ici à Jinghong, sensé être en climat tropical, les soirées sont fraiches. Je supporte le sweat-shirt ’’Nautica’’ (Pas de pub, SVP.) à ma taille que j’ai réussi à trouver à Guilin et qui me fait ressembler à un homme sandwich.
Oui l’’’Echine Du Dragon’’ comme tu dis est vachement jolie. As-tu profité de ton passage à Ubud pour voir, cette fois, les ‘’rice terraces’’ de là-bas que j’ai beaucoup aimées aussi ? Ou t’es tu contenté de te régaler de ‘’babi guiling’’ (porc à la broche).
J’avais compris ‘’Buketchi’’ Ils disent aussi parfois ‘’Buyonchi’’ et ça doit vouloir dire à peu près la même chose. ( Pas besoin de dire merci)
Chaque fois que je dis ‘’Xèxè’’ (se prononce ‘’chèchè’’ et veut dire merci), les Chinois répètent et se marrent.
En n’employant pas l’accent tonique correct, je dois dire une grosse connerie.
Moi, L’Indonésie, j’ai surtout aimé Gili Trebangan et Ubud. Le reste ne m’a pas emballé non plus ; Tu enlève mes regrets de ne pas être allé à Flores, dont portant pas mal de gens m’avaient dit grand bien.
C’est sur que la Chine est beaucoup plus facile à voyager que l’Indonésie où tu ne trouve jamais la bonne information. Et tu dois perdre du temps et batailler dans plusieurs agences pour essayer d’avoir un prix à peu prés correct.
Tu vois, Yolande, l’avis d’une voyageuse solitaire, qui a arpenté le monde entier, et la Chine en particulier, sac au dos et sourire aux lèvres.
Anny, son gros problème, c’est que lorsqu’elle prend un bus, tu es à peu près sur qu’il va tomber en panne dans pas longtemps.
Mais bon ! C’est les risques du voyage !
La Chine, c’est réglé comme du papier à musique, les infos sont sures, les bus à l’heure, (Parfois, il faut juste trouver la bonne gare routière.) les gens sympas te renseignent et t’aident.
Bises, Anny. Et n’oublie pas : ‘’ Où Timor, passe, l’insecte trépasse !’’ Donc, peinarde pour les moustiques ;


Chine Le pourfendeur d’idées reçues :

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L’homme qui parlait à l’oreille des Chinoises :
Kunming, j’y était déjà passé lors de ’’Trip à l’air’’.
J’en ai déjà parlé, d’autant que cette fois je n’ai rien visité de nouveau.
Alors je ne vais pas vous bourrer le mou avec des banalités.

Je vais vous parler plus longuement de Jinghong, plein sud, climat tropical, au bord du Mékong du ’’Langjiang river’’ comme ils l’appellent ici, à la frontière du Laos et de la Birmanie (Myanmar pour les militaristes.)
Je suis déjà allé faire un tour sur le pont, pour voir s’il était en basses eaux, car j’ai l’intention de le descendre en bateau jusqu’à Huey Xay au Laos.
C’est, avec Kunming, des villes du commerce du jade.
Il y a des multitudes de boutiques.
J’y ai déjà rencontré des Birmans ayant pignon sur rue (pognon sur rue ?), une boutique de jade, qui vont m’emmener manger du ‘’Lha Phan Toot’’, la fameuse salade de thé birmane et une soupe de nouilles au lait de coco dont j’ai oublié le nom.

J’ai coutume de dire à mon fils Dominique que lorsqu’il doit faire quelque chose, qu’il le fasse TOUT DE SUITE.
Sinon, il zappe et oublie de le faire.
Je ferai bien de suivre aussi ce précepte.
Je n’ai trouvé qu’une carte de Jinghong en chinois et en anglais. Mais elle n’est pas pratique. En effet les sites et les hôtels sont bien inscrits, mais pas les noms des rues.
Par contre ils sont sur la carte du Lonely Planet et je m’étais promis d’en faire une photocopie.
Zap !
Je ne l’ai pas fait.
Et ce soir je suis allé trainer et souper dans le quartier Dai (un groupe ethnique).
Il s’est mis à pleuvoir et je me suis retrouvé perdu. Et rincé !
Pas de carte.
Et pas de taxi dans le coin. (Les taxis ne sont pas chers en Chine mais, comme à Bangkok, il faut bien leur faire mettre le ‘’meter’’ (Compteur)
Finalement, après une bonne douche, pas froide heureusement, j’ai retrouvé la rue : ‘’Menglé Dadao’’, les Champs Elysées locaux, et là, j’ai pu me repérer.
Ouf !
Faites ce que je dis . . .

Le procastineur du bout du monde :
Jinghong, toujours ? Mais j’ai trainé pour continuer à vous narrer ces péripéties Jinghonguiennes.
Entre temps, j’ai même eu le temps de traverser le Laos, faire des petites haltes à Nong Khai, Bangkok et arriver à mon petit nid au bord de la mer, j’ai nommé Ban Krut que quelques un(e)s connaissent.
Jinghong est une ville magnifique, tropicale avec des rues larges bordées de palmiers.
Il y fait plus chaud que dans les villes traversées auparavant, qui elles n’étaient pas assez ‘’picales’’
« Mouais ! Tu peux faire de meilleurs jeux de mots !
- Désolé ! »
Il y a de magnifiques parcs. Dans le Jardin Botanique Tropical, je rencontre un groupe de Polonais dont un couple de médecins est très intéressé par ce que nous faisons à Mae Sot avec ‘’Action Enfants Birmans’’ et par la Mae Tao Clinic du Dr Cynthia qui fait un travail admirable avec les Birmans exilés (ou qui s’exilent un jour ou deux, le temps de se faire soigner gratuitement.)
Ils aimeraient bien aller y faire du bénévolat et je leur e-maille les coordonnée.
A Jinghong, je me la joue complètement touriste.
Je squatte au Mékong café, tenu par Greg, un Français, équipé de Wi-Fi (pas le Français, le café) où je peux e-mailler tranquillement et même y manger de l’âne (Délicieux !). Il est fréquenté aussi par d’autres Français de passage.
Ca fait du bien d’entendre la langue de Coluche après deux mois de Chinglish.
Mais franchement je ne fais pas mon voyage, le voyage que j’aime faire où je tâche de rencontrer des gens du pays.
Et je cherche un peu trop la facilité avant de partir au Laos.
Je fais une superbe balade autour de Jinghong,
Petite excursion à cinq pour laquelles deux couples et moi, avons affrêté un minibus et une guide, ‘’Lapin’’, (J’écris Lapin, mais en Chinois c’est autre chose) la charmante épouse Chinoise de Greg
Visite deux marchés où il y a beaucoup de gens des minorités ethniques qui vendent leur production et achètent aussi leur pitance.
Au premier marché, on perd, corps et âmes, le couple de Hollandais.
Marché magnifique, coloré et odorant.
J’ai beaucoup de plaisir à visiter ces marchés et à gouter des choses étranges, nouvelles. Je ne vais vous les détailler sinon les ‘’anorexiques’’ me reprocheront encore de ne parler que de bouffe.
Ensuite, Lapin nous fait visiter un atelier de papier.
Les feuilles d’un arbre sont déchiquetées dans une espèce de soupe.
La bouillie ainsi obtenue est étalée en fine couche sur des cadres de grillage fin et laissée à sécher au soleil et ensuite, troisième étape, les feuilles de ce papier rustique sont décollées avec délicatesse. Elles servent à empaqueter le thé, le fameux thé du Yunnan produit dans la région.
La famille qui gère cet atelier nous invite ensuite à boire le thé dans leur maison, rustique à souhait, sous une charpente sans clous ni vis, qui fait honneur à ces ouvriers charpentiers chinois dont j’ai déjà du vous vanter le savoir-faire et la philanthropie, qui ne sont plus à démontrer.
Puis nous reprenons notre chemin dans un ‘’tea garden’’, jusqu'à deux théiers exceptionnels.
Les théiers sont des arbustes de la hauteur d’un homme, dont on cueille les jeunes feuilles pour faire cette boisson délicieuse, qui fait bien pisser, mais, là au bout d’une bonne marche à flanc de montagne nous arrivons à un théier de 600 ans, et un autre de 800 ans, fierté des gens de ce petit village montagnard du Xishuangbanna, conté un peu autonome de la province du Yunnan.
« Ca y est ! Il ne nous parle plus de sa chérie chinoise.
- Il ne nous en parle plus, mais il correspond toujours avec elle par le traducteur de Gogol.
- Pas Gogol, Google !
- Ben ! Dis donc ! Tu as l’air bien au courant, toi.
- J’ai regardé par-dessus son épaule lorsqu’il e-maillait dans un cyber café.
- Alors ? C’est le grand amour ?
- Je ne sais pas, mais ça à l’air d’être sympa.
- J’espère qu’elle ne lui écrit pas trop de coquineries, sinon le pauvre, il doit souvent dormir sur la béquille.
- Les Françaises qui lisent ses textes, doivent être dépitées . . .
- Oh ! Les Françaises, elles le laissent indifférent parce qu’il pense qu’il les laisse indifférent
- . . .
- Il croit qu’avec son âge, sa faible fortune, ses idées un tantinet anar et son ventre, il ne les intéresse pas.
- C’est un peu vrai ! Les Françaises veulent des princes charmants, des jeunes cadres dynamiques, des sportifs de haut ou de moyen niveau, des chippendales avec les tablettes de chocolat. . .
- C’est sur ! Et lui, ça serait plutôt le sac de cacao.
- Bref, il préfère les Asiatiques. . . Elles sont moins difficiles. Et pour elles, il est quand même riche, si pour les Françaises, il est limite indigent.
- Ben oui ! Mais les Chinoises ne courent pas après l’argent comme d’autres Asiatiques plus sudestiennes. ou méridiorientales Il dit qu’il a du être asiatique dans une vie antérieure et que c’est pour ça qu’il aime ces femmes et qu’il se sent bien en Asie.
- Et, est-ce qu’il a des nouvelles de son fils qui doit trimer au pays des Kangourous pour se payer ses cours d’anglais ?
- Oui ! Il va bientôt arrêter de bosser, ayant gagné un petit pactole. Il va venir se reposer un ou deux mois en France et aller reprendre des cours intensifs aux Philippines, qui seront beaucoup moins chers qu’en Australie. Et il passera le TOEFL qui lui permettra d’enseigner.
- Quel courage.
- Il doit bien parler anglais, maintenant après près de deux ans en australie.
- Sur !
- Bon après ce bavardage, je vais aller regarder Kho Lanta à la télé. C’est ma façon à moi de voyager.
- Au moins, tu ne va pas faire chier les autochtones et autres indigènes comme certains PinPins que je connais.
- Dis donc !
- Allez ! Bisou !
- Bisou !
. . .
- Salut Fernand ! Ca va ?
- Ca va !
- Alors ce voyage en Chine . . . ? Bien passé ?
- Très, très bien !
- Oui ! Tu t’es trouvé une petite Chinoise, parait-il ?
- . . .
- T’a pas maigri, dis donc !
- Tu sais on mange bien, en Chine.
- Et les gens, comment ils sont les gens ?
- Chinois !
- Mouais ! Elle est bonne ! Mais encore.
- Très sympa, accueillants et aidants.
- Comme les Thaïs ?
- Presque ! La différence, c’est pour communiquer. Un Thaï, même s’il ne parle pas anglais il cherchera quand même à comprendre, à savoir s’il n’y a pas un moyen de rigoler un bon coup. Un Chinois, tu commence par lui dire, ‘’good morning’’, s’il ne parle pas anglais, il se ferme. Mais ceux qui parlent anglais communiquent aussi bien que les Thaïs et sont aussi intéressants et sympas.
- Et ta petite poulette ?
- . . .
- C’est le grand amour ?
- On verra.
- Elle est en train d’essayer de monter un bizness d’artisanat sur internet pour venir me voir en France.
- Hou ! Ca va être chaud !
- Une Thaïe m’aurait demandé de lui payer le voyage. Différence de mentalité.
- Mais je croyais qu’elle ne parle pas anglais. . .
- Elle s’y met tout doucement. Je vais lui envoyer Dominique pour lui apprendre. . .
- Vrai ?
- Non ! Je déconne ! Dominique, il aura d’autres chats à fouetter.
- Et peut-être même d’autres chattes . . . ?
- Surement.
- Tu retourneras en Chine ?
- Certainement ! Il y a tant de choses à voir, tant de gens à rencontrer.
- Tu nous raconteras !
- Je n’y manquerai pas ?
- Allez ! Bye !
- Bye ! »









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