mercredi 13 janvier 2010

CONSEILS AUX VOYAGEURS EN CHINE MAIS AUSSI DANS LE RESTE DE L’ASIE

CONSEILS AUX VOYAGEURS EN CHINE MAIS AUSSI DANS LE RESTE DE L’ASIE

Je dis bien aux voyageurs, pas aux touristes : Ceux-là se reconnaîtrons. Ceux-ci, pas sur !

Peut-être mes textes – et je le souhaite de tout mon cœur – vous donneront-ils envie de vous courir chez ‘’Décathlon’’ ou au ‘’Vieux Campeur’’ et de vous offrir un sac à dos (pas un sac cadeau, hein ! Ne confondez pas !) , des sandales et de faire comme moi.
Si vous prenez le premier ‘’tour operator’’ venu, pas besoin de lire mes conseils. Laissez-vous prendre par la main, éventuellement mettez la casquette de la bonne couleur et suivez le guide (J’allais écrire le berger).
Sinon, bonne lecture et bon vent !


Taxi meter :
Dans les pays où ça existe (Thaïlande, Chine, Malaisie, etc.), exigez toujours le ‘’meter’’, même si le prix demandé vous semble bon marché. Il sera toujours moins cher que celui-ci.
Et avec les TukTuk, renseignez vous sur le prix de la course auparavant et marchandez ferme.
A Suwanaphumi, l’aéroport de Bangkok, par exemple, refusez systématiquement les taxis qui vous accostent à l’intérieur de l’aérogare. Prenez ceux qui sont à l’endroit indiqué par la signalétique.
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Bizness carte de l’hôtel :
Si c’est un de vos premiers voyages en Chine et en Asie, demandez tout de suite une Bizness Card de votre Hôtel ou de votre Guest House car au début on a du mal à trouver des repères.
S’ils n’en ont pas, prévoyez un petit carnet et vous faites écrire le nom, le téléphone et l’adresse dans la langue du pays. Ecrivez le nom en phonétique. Cela vous permettra de demander votre chemin ou de prendre un taxi.
Dans les grandes villes chinoises, les taxis ne connaissent pas le nom et la localisation de toutes les rues. Ces indications lui permettront d’appeler l’hôtel pour se faire guider.
Manger dans les trains ou dans les bus :
En Thaïlande, pas de problème. Il y a toujours des gens qui vendent à boire et à manger dans les trains. Plus la classe est basse (3ème) plus il y a des marchands ambulants de nourriture ?
Les bus s’arrêteront forcément dans un restaurant à l’heure du repas.
En Chine, il y a parfois des wagons restaurants. Vous pouvez emporter de la nourriture, du café soluble, du thé et de bols de soupe de nouille. Dans tous les wagons il y a des chauffe aux très efficaces : faites attention de ne pas vous brûler les lèvres et surtout la langue, ce qui, à l’heure du réconfort vespéral, risque de faire de la peine à votre compagne.

Petit carnet :
Je vous conseille à nouveau le petit carnet où vous faites écrire le nom de l’endroit où vous voulez aller, éventuellement le nom du bus et de l’arrêt
Faites vous aussi une ou deux pages de mots et d’expressions courantes, de plats et des nombres et à l’usage apprenez les : C’est toujours mieux vu d’entrer en matière avec le ‘’Ni Haho’’ (Bonjour en chinois) ou le ‘’Sawat dii khrap’’ (Bonjour en Thaï) ou le ‘’Menglaba’’ (Bonjour en Birman) ou le ‘’ Sabaï dii’’ (Bonjour en Lao) local, même mal prononcés qu’avec un ‘’good morning’’ ou un ‘’bonjour m’sieur dames’’.
Si vous ne trouvez pas d’autochtones anglophones ou francophones, utilisez ‘’Google outils linguistiques’’et imprimez quelques pages que vous pourrez découper et coller dans votre petit carnet.
Surtout en Chine où souvent les gens se ferment assez facilement à l’écoute d’une langue étrangère.
Vous pouvez aussi y faire écrire le nom des gens un tantinet anglophones que vous rencontrez en langue locale et en phonétique. Ca vous permettra de vous en souvenir plus facilement et de ne pas trop l’écorcher si vous les rencontrez à nouveau.
On appelle ça le respect.
N’est ce pas les PinPins ?

Photos :
N’insistez pas si quelqu’un refuse que vous le preniez en photo.
C’est très rare.
La plupart du temps ils aiment être pris en photo, si possible devant un site ou un monument. Souvent, s’ils sont plusieurs ils se prennent en photo chacun à leur tour. Proposez-leur (par geste) de les prendre ensemble. Ils vous seront reconnaissants.
Vous pouvez aussi vous incruster sur la photo. Lorsque je vois un homme prendre en photo sa copine, sa femme, sa maîtresse ou sa concubine, je m’empresse de la prendre par le cou et de me retrouver sur la photo.
Ca les fait bien marrer (comme le flux et le reflux !).
Les Asiatiques font très souvent le signe de la victoire avec les doigts lorsqu’ils sont photographiés. Si je me trouve dans le champ du Kodak, je fais de même et souvent je replie l’index juste au moment du clic-clac !
Il y a bon nombre d’Arthus-Bertrand amateurs qui se retrouvent avec des photos en arrière plan où je fais le doigt.
C’est d’un goût !
Je sais, je suis con, mais je suis assez fier de ce genre de conneries.
Un rien m’amuse.
Sinon je vole ( ?) d’assez loin des photos de gens, car j’ai un gros zoom. (Ne fantasmez pas, mesdames) et ensuite je vais les montrer aux intéressés.
Ca aussi, ça les fait bien rire.

Bise :
En Asie, on ne se claque pas la bise en public. Surtout en Thaïlande. Cela semble un peu moins tabou en Chine. Il est moins tabou de se toucher. Oh ! Pas une main au cul, bien sur.

Argent :
Grosse évolution de ce côté en 7ans.
Les ATM (DAB) fonctionnent bien et avec les cartes bancaires Visa et Mastercard ?
Cependant, conseil d’ami, retirez de l’argent dans l’ATM d’une agence bancaire et pendant les heures d’ouverture d’icelle. Vous pourrez ainsi la récupérer rapidement, avec votre passeport, si pour une raison ou une autre, la machine ne la déglutit pas.
Et, toujours pour la même raison, évitez de retirer de l’argent juste avant un départ programmé.

Nourriture
Vous voudrez certainement goûter aux joies de la cuisine populaire du pays en mangeant dans les étals et petits restaurants de rue ou de marchés.
Préparez-vous dés avant votre départ.
Commencez à manger épicé (Piment, gingembre, ail, etc.)
Le piment est un excellent désinfectant.
Augmentez la dose progressivement.
Mangez des kebabs et ne nettoyez pas trop votre poêle à chaque steak afin qu’elle accumule des germes et autres bactéries et ainsi vous développerez votre immunité.
Sur place.
Si vraiment vous ne tolérez pas le piment demandez l’expression qui veut dire : Pas épicé ! (Maille pet’ en Thaï, Et je ne sais comment en chinois car moi, je mange plutôt épicé.)
Maintenant dans la plupart des pays les glaçons sont de fabrication industrielle donc sans problèmes, à ma connaissance.
« Et au resto, comment qu’on va faire pour commander ?
- Demander le ‘’English menu.’’
- Et s’il n’y en a pas, car il parait qu’il y en a rarement ?
- En Thaïlande, au Laos, regardez dans les marmites, Soulevez les couvercles ; même les Thaïs et les Laos le font.
- Vouais ! Mais en Chine ?
- Souvent il y a des photos des plats. Soyez perspicaces. C’est grâce à une photo de plat que mon fils a mangé du rat.
- Beark !
- Oh ! Il s’est bien régalé, lui. Le moins content c’était le rat.
- Beark ! Quand même !
- Sinon regardez ce que mangent les autres convives. Et commandez ‘’same, same !’’
- Bonne idée. Je le fais parfois, même ici en France, pour voir si ça a l’air bon et si c’est copieux.
- Alors ça ne te changera pas trop. Le bon truc, c’est aussi de regarder les noms des plats locaux dans ton guide et de les noter dans ton fameux petit carnet voire au besoin de te les faire écrire dans la langue locale.
- OK
- Mais pour les prix ?
- Dans le genre de restos que je te conseille, ils ne seront jamais exorbitants. Par Contre au VietNam, méfiance.
- Ca craint ?
- Oui ! Marchande le prix de ton repas. Et cela, même le lendemain si tu reviens dans le même resto et que tu manges la même chose.
- A ce point là ?
- Oui ! A ce pont là ! Sinon en Asie, à part dans certains coins reculés du Laos ou d’Indonésie, tu ne mourras pas de faim.
- Ca rassure ! »

Intéressez-vous aux enfants
Les asiatiques – hommes et femmes - adorent qu’on s’intéresse à leurs enfants. Ca sera un bon point pour vous !
Au bout de dix bons pointes : une image.

Boussole
Je me fendais souvent la gueule lorsque je voyais des voyageurs s’orienter à la boussole.
En Chine, devant la vastitude des villes et le manque de repères, ce n’est pas un luxe.
Une boussole, même sommaire est un investissement rapidement amorti pour trouver votre direction dans les immenses villes chinoises.

Pickpockets:
« Les tentateurs sont aussi coupables que les voleurs. » Proverbe afghan. Donc, évitez d’étaler vos téléphones chers, vos appareils photo, vos cameras, vos MP3, vos liasses de billets, vos sacs entrouverts, devant le nez des malotrus et autres paltoquets.
Une chainette fixée d’un côté au porte feuille et de l’autre à la ceinture rendra impossible l’arrachage d’icelui.
Mesdames tenez bon vos sacs, même en bandoulière.
Une poche zippée, rajoutée à l’intérieur du jean est un endroit assez sur pour votre passeport et une partie de vos numéraires.
Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier.
Faite attention dans les marchés, les gares ferroviaires et routières bondées, les entrées d’attractions.
Evitez de passer au milieu de gens gesticulant et vociférant, qui font cela pour détourner votre attention.
Méfiez-vous des gens qui vous renseignent lorsque vous consultez une carte de métro par exemple et qui s’agglutinent rapidement autour de vous. C’est ce qui m’était arrivé à Guangzhou et depuis mon portefeuille est enchaîné et ça m’a bien servi récemment à la gare de Xi’An.
Bref soyez vigilants et attentifs, mais pas la peine de flipper.
Voyagez avec une carte ‘’Mastercard Gold’’ ou ‘’Visa Premier’’ et notez le N° d’appel international (Petit carnet ou document Google) et le N° de votre carte. (Pour le coup de pub, Mrs Visa et Mastercard et Google, n’oubliez pas le petit chèque !)
Faites-vous rappeler, pour faire opposition ainsi vous ne dépenserez pas le peu d’argent qui vous reste.
Ils vous envoient du liquide par ‘’Western Union’’ en quelques heures et une nouvelle carte dans les 4 ou 5 jours.
Insistez pour qu’ils vous laissent le même code, car s’ils envoient le code chez vous : niqué !
Comme la carte comprend une assurance annulation, vol des bagages, rapatriement et une assistance, vous amortissez vite le surcoût.
« Pour tes problèmes de vols je suis devenue une quasi experte depuis l Amérique latine ou les précautions sont plus que nécessaires.
La chaine au porte feuille indispensable ; le scratch ne sert a rien, ils l’ouvrent sans bruit ; Je me suis fait voler mon ‘’Archos’’ (une sorte de MP 3) alors qu’il était dans une pochette avec un très gros scratch et je n ai rien entendu; Je mets une épingle de sureté à l’intérieur du pantalon et qui maintient la poche fermée. Bien sur il ne faut pas en avoir souvent besoin mais pour la petite monnaie quotidienne, je l’ai dans un autre portefeuille, accessible plus facilement. Anny »
Anny, vient corroborer mes propos sur les pickpockets et vous en fait profiter, en plus, de son expérience personnelle.
C’est une des choses qui me plait dans le voyage, c’est les échanges entre voyageurs, surtout les échanges de bons plans et les galères à éviter.
Merci Anny.

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ATTENTION ! Sol Glissant !
‘’Wet Floor!’’ en anglais.
Après lavage les carrelages des toilettes, mais aussi des couloirs, salles communes et même des chambres sont hyper glissants.
Faite aussi attention dans votre douche et même dans votre chambre si vous avez les pieds mouillés ;
Après la pluie, les trottoirs, qu’ils soient carrelés de dalles de pierre ou de béton moulé ou même de ciment lisse ne dépareraient pas aux JO d’hiver pour les matchs de hockey sur glace.
Les sols des marchés, arrosés fréquemment pour maintenir une température fraiche et un taux d’humidité est aussi une véritable patinoire.
Si vos semelles sont lisses, n’allez pas vous vautrer, ce qui aura au moins l’avantage de faire rire les Chinois, mais surtout le Thaïs qu’un rien amuse.

Trottoirs
Dans certains pays, les trottoirs des villes (Rangoon, Mandalay, Djakarta, et même parfois Bangkok sont de véritables champs de patates.
Leur hauteur est souvent trompeuse pour nous qui sommes habitués à des hauteurs de trottoirs régulières.
Et souvent ils sont plus hauts que chez nous !
Méfiate, donc !
Ce n’est pas trop le cas de la Chine où les trottoirs sont à peu près à la même hauteur que chez nous, mais souvent beaucoup plus larges.

Les petits fils et autres descendant du Grand Kaskouy

Je croyais qu’ils étaient cantonnés à l’Afrique et au Mali. Ben non ! Il y en a su toute la planète.
Le bougre a été prolifique !
Il semble cependant que les pires soient en Inde.
Lignée directe ?
Comment s’en défaire :
Premièrement : De l’humour !
Deuxièmement : De l’humour !
Troisièmement : De l’humour !
Sinon c’est le pétage de fusibles assuré !
Aux TukTuk, moto taxis, taxis, commerçants de tout poil, j’ai une bonne réponse. Je mets mon doigt devant la bouche : « Chtttt ! » Et s’ils insistent, je persévère.
Ils doivent penser que je fais partie d’une secte. Souvent, ils se marrent.
Aux tenanciers de boutiques et échoppes de tout genre. J’essaie de devancer leur harangue :
« Have a look ! Cheaper for you ! Look ! Look ! Come in my shop ! Better price ! Rollex ! Omega ! French perfumes ! Nike ! Addidas, Tati ! Good brands ! ». Ces dernières sentences aux marchands de copies.


Traverser : Parfois, prise de risque maximum !
A Bangkok, la principale difficulté pour traverser, est que nous ne sommes pas habitués à la circulation à gauche. Mais les chauffeurs ne sont pas des chasseurs et s’arrêtent souvent dés que vous êtes engagés.
Moi, je remercie.
Mais en Chine, dans certaines villes . . . Hou ! La ! La !
La chasse est ouverte !
Circulation à droite.
Mais . . .
Même dans les carrefours équipés de feux tricolores, lorsque le petit bonhomme est vert, seuls les voitures allant tout droit s’arrêtent. Celles qui tournent à droite et parfois à gauche, dans les deux directions, passent au feu rouge.
Et manifestement, ils foncent et n’ont pas envie de s’arrêter !
La chasse est vraiment ouverte.
Donc faites très gaffe !

Paludisme ou Malaria
C’est la même chose.
La plupart des gens que je connais, dont moi, n’en prennent pas d’antis paludéens préventifs pour deux raisons :
- La plupart des antipaludéens préventifs ne sont plus efficaces. Les moustiques sont devenus résistants.
- Ceux qui sont efficaces sont très dangereux pour le foie.
Il existe de part le monde, trois projets de vaccins. Mais ils ne sont pas développés, car d’une part ils s’adressent essentiellement aux gens des pays pauvres donc bénef minimum pour les fabricants et d’autre part, le paludisme contribuera à l’obtention de l’objectif du New World Order du groupe Bilderberg, les maîtres du monde.
Ces braves gens, les 7 banquiers les plus riches veulent réduire la population mondiale, dans un premier temps, à 2 000 000 000 d’habitants, et dans un deuxième temps à 500 000. Comme les multinationales pharmaceutiques sont peu ou prou liées à ces banquiers, elles ne peuvent qu’être complices de ce dessein.
Si vous flippez, une bonne moustiquaire et des ‘’repelents’’ sont opérants.
Achetez ceux qu’on trouve dans le pays où vous êtes. Ils sont, en principe, adaptés aux bestioles locales et peu chers.
Par exemple en Thailande, les sprays qu’on trouve dans les magasins 7/11 (Monsieur Seveneleven, t’envoie le chèque où tu sais.) sont très satisfaisants et vachement moins cher que le 5o5 que vous aurez apporté de France.
Moi, j’ai de la chance, les moustiques ne m’attaquent pas trop, à part ‘’les moustiques de dessous de table’’ qui viennent piquer les chevilles à l’heure de la bière vespérale (Thaïlande, Laos, . . .)
Les hommes politiques sont immunisés contre ceux-ci.
On se demande bien pourquoi ?
Les autres, en me suçant le sang, se condamnent à une mort certaine par excès de sucre, d’ail ou de piment.

A part ça, ça va !

Je pense que ces petits tracas – et j’en ai peut-être oublié – ne vous décourageront pas de voyager et j’espère que je vous rencontrerai bientôt sur les routes de Chine ou d’Asie.








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